Les choses bougent et se pressent même pour le prochain scrutin référendair,e fixé au 1er novembre, date symbolique à travers laquelle le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a déjà annoncé la couleur quelques jours plus tôt.
Lors de sa visite sur le terrain de la Grande mosquée d’Alger, qu’il compte inaugurer en cette circonstance, le chef de l’État a déclaré que « nous sommes des Novembristes », comme pour trancher sur le fondement de la nouvelle Algérie à travers son piédestal, la nouvelle Constitution. Un projet sur lequel le peuple algérien devra se prononcer par « oui » ou bien « non » le 1er novembre à venir. Ainsi, après avoir reçu, lundi, au palais d’El-Mouradia, le président de l’Autorité nationale indépendante des élections, Mohamed Chorfi, une audience à l’issue de laquelle la date du référendum a été fixée, le chef de l’État compte porter le regard, au demeurant, sur le corps électoral qui, comme le stipule la nouvelle loi électorale, devra être convoqué le 16 octobre prochain. Soit, comme l’a confirmé hier le président de l’ANIE, Mohamed Chorfi, 45 jours avant la tenue du référendum sur la révision de la Constitution en lui-même. À s’y méprendre, il s’agit de la première fois depuis fort bien longtemps qu’un scrutin sera tenu un autre jour que le jeudi. Tebboune voudrait peut être par-là se distinguer de ses prédécesseurs en fixant le rendez-vous pour un jour historique que celui qui a amorcé la Guerre de Libération nationale de 1954.
Farid Guellil
