En renouvelant sa confiance à Mohamed Seghir Saâdaoui et Kamel Baddari à la tête des secteurs, respectivement de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, dans le nouveau Gouvernement, le président Tebboune privilégie la stabilité en cette période de rentrée sociale.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a nommé dimanche un nouveau gouvernement, dirigé par le Premier ministre Sifi Ghrieb. Cette opération a été marquée par l’arrivée de nouveaux ministres, et le départ d’autres, alors que certains ont gardé leurs anciens portefeuilles comme c’est le cas des ministres de l’Éducation nationale, et de l’Enseignement supérieur. En effet, le président Tebboune a maintenu dans leurs postes le ministre de l’Éducation, Mohamed Seghir Saâdaoui, et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari. Le maintien des ministres de ces deux secteurs stratégiques peut être expliqué par l’entame de la rentrée sociale, sachant qu’on est à moins d’une semaine de la rentrée des classes et de la rentrée universitaire au titre de l’année 2025/2026. Appelés à poursuivre leur travail au sein du nouveau gouvernement, Saâdaoui et Baddari continueront leur mission dont notamment celles d’assurer une reprise dans les meilleures conditions qui soient pour les élèves et les étudiants mais aussi pour les fonctionnaires des deux secteurs. Aussi, les deux responsables auront à maintenir le cap du dialogue social avec les partenaires sociaux de sorte à assurer calme et stabilité durant toute l’année éducative et universitaire.
9 femmes ministres
Il faut savoir, par ailleurs, que dans le nouveau gouvernement, l’on compte, 9 femmes, dont 7 ministres et 2 secrétaires d’État. En effet, dans la composante du nouveau gouvernement formé par Sifi Ghrieb, on note que 2 ministres partants ont été remplacés par des femmes, le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché (Amel Abdellatif) et celui de la Formation et de l’Enseignement professionnels (Nacima Arhab). Cela porte, donc, à 7 le nombre de femmes ministres avec les ministres de la Culture et des Arts (Malika Bendouda), celle de la Solidarité nationale et la Condition de la femme (Soraya Mouldji) et la ministre de l’Environnement (Kaoutar Krikou), en plus de la ministre chargée des Relations avec le Parlement (Nadjiba Djilali) et des secrétaires d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, chargée des Affaires africaines (Bakhta Selma Mansouri), et auprès du ministre des Hydrocarbures et des Mines, chargée des Mines (Karima Bakir). Elles étaient 4 femmes au sein du Gouvernement d’Aïmen Benabderrahmane (juillet 2021) aux portefeuilles ministériels de la Culture et des Arts (Wafa Chaâlal), de la Solidarité nationale et de la Condition de la femme (Kaouthar Krikou) et de l’Environnement (Samia Moualfi), en plus des Relations avec le Parlement (Basma Azouar). Le même nombre a été reconduit à la prise des commandes du Premier ministère par Nadir Laârbaoui en novembre 2023, pour les mêmes portefeuilles ministériels (arts et culture, environnement, solidarité et condition de la femme, relations avec le parlement), en plus de l’arrivée de deux secrétaires d’Etat, l’une auprès du ministre des Affaires étrangères chargée des Relations africaines (Salma Bekhta Mansouri) et l’autre auprès du ministre de l’Énergie chargée des Mines (Karima Taffer).
Ania N.












































