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RAPPORT DU CNESE SUR LA RELANCE ÉCONOMIQUE : « Le tiers des actions à court terme réalisé »

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Seulement le tiers des actions inscrites dans les recommandations de la « Conférence nationale sur le plan de relance pour une économie nouvelle », tenue en août 2020, a été réalisé, selon le 2ème rapport d’évaluation de la mise en œuvre des actions issues de cette Conférence.

Selon ce rapport du Conseil national économique, social et environnemental, qui retrace l’évaluation des contributions des secteurs ayant participé aux réunions de suivi organisées par le Cnese du 19 au 23 mai dernier, « seulement 32% des actions à court terme ont été achevées et 9% des actions entamées dont le délai de réalisation a expiré ».
Le rapport note que 31% des actions répertoriées (dans le cadre de ce plan) sont considérées comme des actions à court terme impliquant une mise en œuvre allant jusqu’au 31 décembre 2021. Pour ces actions, qualifiées d’urgentes, « seulement 47% ont été achevés et 40% sont en cours de réalisation », selon ce même rapport. Il souligne aussi que les secteurs productifs sont représentés par 40% des actions issues de la Conférence, alors que les 60% restants sont partagés entre les autres secteurs, à savoir, les secteurs de régulation (25%), ceux socio-économiques (19%) et ceux d’appui aux activités productives (16%). Rappelant la série de réunions de suivi lancées par le Cnese avec les secteurs concernés par la mise en œuvre des recommandations de la conférence, à l’issue desquelles ces secteurs ont été conviés à procéder à une autoévaluation des résultats obtenus à travers la remise d’un rapport et le renseignement d’un canevas mis à leur disposition à cet effet, le rapport explique que la fiche-canevas sectorielle constitue le document de référence de l’action des ministères et l’engagement à réaliser les objectifs définis et à mobiliser les moyens requis pour les atteindre.
Ainsi, les canevas renseignés et transmis par les secteurs, à l’issue de ces réunions qui ont couvert 18 secteurs, font ressortir un total de 755 actions dont 232 actions à court terme, un chiffre différent de celui de la première évaluation du mois de décembre (503 actions) pour « plusieurs raisons », souligne le Cnese dans son rapport. Parmi ces raisons, le rapport cite l’ajout ou la suppression des actions pour une bonne mise en œuvre des recommandations, des canevas mal renseignés, l’absence des secteurs lors des réunions de la première et de la seconde évaluation ou encore le non transfert des canevas ou des données.
Il y a lieu de signaler, à ce propos, que la très courte reprise des activités économiques dans notre pays depuis le début de l’année en cours, reste tirée par la production et l’exportation des hydrocarbures, en attendant une éventuelle diversification.

« Exploiter davantage les traités bilatéraux d’investissement »
Le président du Cnese a appelé, jeudi, à exploiter davantage les traités bilatéraux d’investissement (TBI), afin d’augmenter l’attractivité de l’Algérie vis-à-vis des investisseurs privés étrangers, tout en protégeant les intérêts algériens et des partenaires étrangers dans le cadre de contrats d’État. Il a considéré les TBI comme « les ingrédients de la réussite » de notre ouverture sur le monde, déplorant le fait que sur « les 43 TBI signés par l’Algérie, beaucoup ne soient pas exploités ».
Intervenant lors d’un séminaire sur le thème « les investissements et le droit économique international », il a estimé que l’Algérie a besoin de la technologie et des fonds étrangers pour la mise en place de nouveaux investissements, ainsi que l’offre d’appuis en faveur des opérateurs algériens en utilisant ces traités. M. Tir a indiqué que les contrats d’État visent à « conférer une sécurité juridique effective aux investisseurs étrangers » et participent à la construction du nouvel écosystème algérien, ce qui aura pour répercussion de fidéliser les investisseurs étrangers. S’exprimant sur l’arbitrage en cas de litiges dans ce genre de contrats, Tir a insisté sur l’impérative d’y prévoir une clause pour favoriser l’arbitrage national, rappelant que la Chambre algérienne de commerce et d’industrie est en mesure d’assurer cet arbitrage.
Lyes Ayoub

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