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Raouraoua au box des accusés : Trois critères pour le futur sélectionneur

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Trois critères seraient fixés par le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et devant être remplis par le futur sélectionneur national, à savoir : francophone, habitué du très haut niveau et connaisseur des joueurs algériens afin de gérer le vestiaire. Le casting est lancé, plutôt disons que c’est le retour à la case départ.
Raouraoua, rappelle-t-on, avait mis du temps pour engager l’ancien sélectionneur serbe. Il avait trouvé d’énormes difficultés pour enfin dénicher un successeur au Français Gourcuff. C’est qu’il était confronté notamment à l’handicap des finances. Lui-même, par le biais d’un communiqué publié sur le site officiel de la FAF, avait reconnu que tous les entraîneurs sur lesquels il avait misé, revenait «excessivement cher». Raison pour laquelle il s’est rabattu sur un coach dont le salaire ne dépassait pas les 40.000 euros, mais dont le profil n’était pas exactement ce qu’il souhaitait. A l’arrivée, un fiasco qui risque de coûter très cher pour la sélection nationale, déjà mal partie dans la course à la qualification au Mondial.
Tout cela a tout simplement mené vers une fin d’autant plausible que celle que vient de connaître le Serbe Milovan Rajevac, au bout de trois mois de travail aux commandes techniques de la sélection algérienne. D’ailleurs, cela fait déjà des semaines que certains cadres sont allés se plaindre à Mohamed Raouraoua des méthodes de Rajevac ainsi qu’un réel problème de communication. En résumé, de son profil tout court. Trop laxiste, trop nonchalant, dénué de charisme, bref il ne correspond pas au profil exigé. Quelle perte de temps, d’énergie et d’argent. Rajevac nous a coûté deux mois de préparation en vue de la CAN, quelques dizaines de milliers d’euros et surtout deux points précieux dans la course pour le Mondial-2018. Pour une erreur de casting, elle est monumentale !
À présent que le mal est fait, l’on s’attarde justement sur le choix de Rajevac à la tête de la sélection, l’été dernier. Avant sa nomination, tout le monde s’accordait à dire que l’un des principaux critères dans le choix de l’entraîneur devait être la langue.
Sans forcément être un technicien français, il devait néanmoins maîtriser la langue française pour pouvoir communiquer avec les joueurs. Un critère dont n’a pas tenu compte Raouraoua. Il en assume aujourd’hui les conséquences. Car si Rajevac a échoué dans sa mission, c’est essentiellement parce qu’il n’a pas pu établir une relation et un dialogue avec son groupe. Face au Cameroun, on l’a vu assis, incapable de donner ses instructions à ses poulains.
La barrière de la langue l’en a empêché. Aussi le fait d’avoir écarté de l’équipe-titulaire Brahimi et Feghouli, deux membres très influents des Verts, a définitivement scellé son sort.
Hakim S.

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