Alors qu’il était un titulaire à part entière dans l’effectif de Montpellier sous l’ère de Roland Courbis, voilà que le jeune défenseur algérien, Ramy Bensebaïni, est relégué au statut de remplaçant depuis l’arrivée d’un nouvel entraîneur en début de la phase retour. Une situation qui commence à l’inquiéter car elle l’a tout simplement stoppé dans son élan. Mais cela n’est pas pour autant pour le décourager. «Pour le moment ça va. J’ai joué environ vingt-deux matches. Je me suis bien senti. Avec le départ de Roland Courbis et l’arrivée de Frédéric Hantz, c’est un peu plus compliqué pour moi. Je ne joue plus trop. J’attends la fin de saison pour faire le bilan», déclare le jeune produit de l’Académie du Paradou AC.Il se félicite en outre d’avoir appris ‘’beaucoup de choses’’ de sa deuxième année en Europe, après avoir joué la saison passée en Belgique sous les couleurs de Lierse, relégué en deuxième division. «En France, ce n’est pas pareil. J’ai progressé dans tous les domaines, techniquement et physiquement. C’est plus costaud ici..Je ne peux néanmoins comparer avec l’Algérie où je n’ai joué qu’en troisième division. Je ne connais pas la D1».Revenant sur le départ de Courbis, qui était derrière sa venue à Montpellier, le jeune défenseur central s’est dit surpris. «Pendant la trêve, nous sommes rentrés chez nous. En revenant, on s’est aperçus qu’il n’y avait plus le coach. Il est parti. On respecte son choix», relate-t-il.Et d’ajouter : «C’est lui qui m’a fait venir. Je m’entendais bien avec lui. Il était gentil. Il me faisait confiance. Il m’a permis de jouer pas mal de matchs. J’étais à l’aise. A la base, je suis défenseur central. Sous ses ordres, j’ai occupé le poste qui est le mien ou celui d’arrière-gauche ou de numéro 6. Ce n’est pas le cas à présent. C’est un peu compliqué pour moi car je ne joue pas trop. Je ne m’inquiète pas pour autant. En fin de saison, je verrais si je reste à Montpellier ou si je dois partir». Et même s’il n’est pas satisfait de sa situation à Montpellier, où il joue à titre de prêt du PAC, Bensebaïni souhaite y rester. Mais son destin n’est pas entre ses mains, lui qui affirme détenir «un certain nombre de contacts», qu’il ne veut néanmoins pas divulguer.
H. S.