En dépit des conflits armés et des crises financières et économiques qui caractérisent le monde actuel, les relations entre l’Algérie et les États Unis sont demeurées solides et sincères. Des relations d’amitié de longue date que les deux pays ont toujours préservées, notamment à travers une coopération bilatérale saine et loyale. Outre la volonté des deux pays d’œuvrer de concert pour renforcer davantage leur partenariat, dans les secteurs économiques et commerciaux, les Américains ont toujours partagé les mêmes objectifs algériens, dans ce qui relève du domaine sécuritaire, à savoir d’assurer et de maintenir la paix et la stabilité dans la région et sur tout le continent africain.
Dans ce contexte, la crise du Sahara occidental, a été à l’ordre du jour de la récente rencontre, à Washington, entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf. Les deux responsables ont ainsi discuté de l’importance de s’appuyer sur l’élan des consultations de fond organisées par l’ONU pour parvenir à une solution politique durable et digne pour le peuple du Sahara occidental. Concernant l’agenda américain au titre de cette crise qui prévaut sur les terres sahraouies, le porte-parole américain n’a pas manqué d’exprimer son « plein soutien au processus politique de l’ONU au Sahara occidental ».
Une prise de position du responsable américain, qu’a confirmée le porte-parole du département d’État américain, Matt Miller, lequel a affirmé qu’Antony Blinken a et a salué la vision de Staffan de Mistura d’intensifier ses consultations à cette fin, « réitérant son plein soutien aux efforts de l’Envoyé personnel du SG de l’ONU, dans ses consultations avec les parties concernées pour arriver à une solution politique au Sahara occidental, dans le cadre de l’institution onusienne ».
Pour rappel, Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré le 24 mai dernier, que « l’objectif de l’organisation était de stimuler une action accélérée contre le colonialisme», tout en réaffirmant « l’engagement indéfectible de l’ONU en faveur de l’élimination complète du colonialisme, et son attachement au principe de décolonisation découlant de la Résolution historique 1514 adoptée en 1960 qui constitue le socle de la doctrine onusienne relative à l’autodétermination ».
À noter qu’au cours de la rencontre Attaf-Blinken, les deux parties ont discuté « du partenariat américano-algérien et échangé sur les priorités communes, notamment la stabilité dans la région du Sahel et une paix juste et durable en Ukraine ». Blinken a par ailleurs félicité Attaf après l’élection de l’Algérie en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité, en soulignant « la volonté des États-Unis de travailler étroitement avec l’Algérie sur toutes les questions traitées par le Conseil de sécurité, selon le porte-parole du département d’État ».
Hamid Si Ahmed