Le bilan de l’accident de la circulation, survenu jeudi dernier à la sortie Est de la ville de Cherchell (Tipasa), s’est alourdi à quatre morts de la même famille, dont un nourrisson, et 20 blessés, ont indiqué à l’APS des sources concordantes. À ce titre, le directeur de la Protection civile de la wilaya de Tipaza, le lieutenant colonel Djamel Selmani a précisé que le bilan de l’accident de la circulation survenu jeudi après midi, à la sortie Est de la ville de Cherchell (Tipasa), s’est alourdi à quatre morts de la même famille, composée du père, de la mère et de deux petits enfants dont un nourrisson de six mois. Pour rappel, un bilan provisoire donné par le même responsable avait fait état de trois (3) personnes décédées et 11 autres blessées dans cet accident survenu au niveau de la route nationale N11, au lieu dit Oued El Belaâ (Est de Cherchell). L’accident est survenu suite à une collision entre un véhicule touristique et un mini bus de transport de voyageurs venant en sens inverse, causant des blessures à 20 personnes, selon le directeur de santé de la wilaya, Toufik Amrani. «Tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés pour la prise en charge des blessées au niveau des hôpitaux de Cherchell et de Sidi Ghilés», a-t-il assuré. Dans le même sillage, le directeur de la Santé qui s’est déplacé à l’hôpital de Cherchell pour s’assurer de la bonne prise en charge des blessés, a affirmé que les équipes médicales et paramédicales de l’hôpital Sidi Ghilas étaient mobilisées pour prendre en charge toutes les personnes blessées.
Les blessures varient entre fractures, traumatismes, plaies et les chocs émotionnels, a précisé le même responsable. La RN 11 a été rouverte à la circulation après sa fermeture provisoire pour secourir les victimes, alors que les services de la Gendarmerie nationale ont diligenté une enquête pour déterminer les circonstances de cet accident.
Arrestation d’un baron de la drogue en possession de plus de 15 kg de kif traité à Béjaïa
Un dealer, qualifié de «baron de la drogue» par la police, a été arrêté avec dans ses bagages plus de 15 kg de kif traités sur le point d’être cédé à d’autres vendeurs de drogue, a indiqué vendredi un communiqué de la sureté de la wilaya de Béjaia. La même source a souligné que le mis en cause à été neutralisé non loin de son domicile, situé dans une wilaya du Sud, sans en préciser le nom, affirmant que l’opération a été l’œuvre d’éléments de Béjaia, auteurs d’une enquête profonde, entamée à Béjaia et achevée dans le sud du pays. Les investigations, a-t-on ajouté, ont été ouvertes suite à des informations faisant cas de l’arrivée d’importantes quantités de drogue dans la ville à Béjaia pour alimenter tous les réseaux locaux spécialisés dans le commerce de psychotropes. Rapidement le profil du mis en cause, son modus opérandi, ses contacts ainsi que ses déplacements ont été identifiés, nécessitant une descente sur les lieux même, accueillant ses principales activités. Après surveillance, il a été appréhendé au moment où il regagnait son domicile, transportant sur lui une barrique, bourrée de kif, sur le point d’être acheminée vers Béjaia. Déféré au parquet de Béjaia, puis soumis à une comparution immédiate, il a écopé d’une peine de 15 ans de prison ferme.
Un Nigérian arrêté à Rome avec 1,7 kg d’héroïne dans l’estomac
Un Nigérian a été arrêté à l’aéroport Fiumicino de Rome avec 1,7 kg d’héroïne caché dans 94 capsules en plastique dans son estomac, ont annoncé jeudi les carabiniers italiens. Agé de 39 ans, l’homme débarquait d’un vol en provenance d’Addis Abeba samedi à l’aube quand sa nervosité après le contrôle des passeports a attiré l’attention des carabiniers. Il a été conduit aux urgences d’un hôpital voisin, où des radios ont révélé la présence des capsules. Les autorités l’ont alors maintenu à l’hôpital, sous étroite surveillance, pendant les trois jours qui ont été nécessaires pour que les capsules soient toutes évacuées par les voies naturelles. Il a ensuite été conduit en prison. Selon un responsable des carabiniers de Fiumicino, plusieurs dizaines de pareils cas sont interpellés chaque année dans le grand aéroport de Rome, mais en général avec une moindre quantité dans l’estomac.
Une tortue à deux têtes naît en Malaisie et meurt quelque jours après
Un bébé tortue à deux têtes est né en Malaisie, mais n’a survécu que quelques jours. Il a été découvert sur l’île de Mabul au large de la partie de Bornéo appartenant à la Malaisie, parmi quelque 90 bébés tortues nés récemment dans un nid. C’était une créature «absolument fascinante», selon le biologiste marin David McCann, employé de SJ SEAS, organisation de préservation de l’environnement dépendant du centre de plongée Scuba Junkie, qui s’occupe du nid. «La tête droite semble contrôler la nageoire avant-droite, et la tête gauche la nageoire avant-gauche. Pourtant (les deux têtes) sont capables de coordonner leurs mouvements pour marcher et nager», a-t-il expliqué dans un communiqué. «Nous avons vu quelque 13.000 bébés tortues sortir de l’écloserie, mais n’avons jamais vu quelque chose comme ça auparavant», a ajouté le président de SJ SEAS Mohamad Khairuddin Riman. Mais la tortue est morte mercredi, a indiqué Sen Nathan, vétérinaire employé par la direction de la faune de l’Etat de Sabah. La cause de sa mort est encore inconnue, mais elle avait de toutes façons très peu de chance de survivre longtemps dans la nature, a-t-il ajouté.
5 ans de réclusion criminelle requises à l’encontre de l’ex-directeur des domaines et un entrepreneur à Aïn Témouchent
Le représentant du droit commun près le tribunal d’Aïn Témouchent a requis, jeudi, cinq années de réclusion criminelle et une amende de 500 000 DA à l’encontre de l’ex-directeur des domaines d’Ain témouchent dans une affaire d’abus de pouvoir et d’octroi d’avantages injustifiés à autrui. La même peine a été requise à l’encontre d’un entrepreneur nommé L.L poursuivi pour complicité. À ce procès, ont comparu l’ex-directeur des domaines d’Ain Témouchent et l’entrepreneur comme principaux accusés et huit témoins dont le directeur des ressources en eau de la wilaya et sept fonctionnaires de la direction des domaines de la wilaya. Les faits de cette affaire remontent à la livraison d’un projet de rénovation du réseau d’alimentation en eau potable (118 kilomètres) à travers plusieurs communes de la wilaya d’Ain Témouchent, au secteur des ressources en eau sur 181 km, lorsque les canalisations se sont avérées inappropriées à l’utilisation souterraine. Les services des domaines d’Ain Témouchent ont ainsi effectué, au mois de juillet 2016, des procédures de vente d’un lot de canalisations dans le cadre des enchères et les plis ont été signés pour être attribués à l’entrepreneur L.L qui est entré avec deux offres de son frère et de son cousin. Les trois offres ont été proches du prix initial de cette enchère, a-t-on signalé lors du procès. Les avocats de la défense de l’ex- directeur des domaines ont plaidé l’acquittement de leur mandant en affirmant qu’il n’avait aucune relation avec celui qui a décroché cette enchère avec qu’il n’a pas de preuve matérielle dans le chef d’inculpation. La défense a souligné que l’opération d’organisation des enchères est conjointe entre différents services et inspections relevant des services des domaines, s’interrogeant sur le fait que l’ex-directeur porte seul toute la responsabilité de l’erreur, si erreur est prouvée, selon un de ses avocats. L’avocate de l’entrepreneur qui fait l’objet de détention préventive à l’établissement pénitencier, a souligné que son client a déjà décroché des enchères dans d’autres wilayas partant d’une expérience lui permettant de déterminer les prix de référence de ces enchères, tout en plaidant son acquittement. Le président d’audience a renvoyé le verdict à la fin du mois d’août prochain.