Jugeant «inopportun» le moment d’envisager une probable hausse des carburants, telle que proposée dans le projet de loi de finances complémentaire (PLFC) pour l’exercice 2020 ; pointant dans ce contexte les dommages occasionnés par la pandémie du coronavirus. Lors d’une séance consacrée, lundi, à la présentation du projet de loi par le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, les membres de la Commission ont d’abord salué la revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG) à 20 000 DA ainsi que l’exonération des salaires inférieurs ou égaux à 30 000 DA du revenu global (IRG). Et de rebondir, soulignant qu’une hausse des prix des carburants va impacter négativement le pouvoir d’achat, faisant remarquer qu’une telle mesure constitue, de ce point de vue, un «paradoxe » dans la mesure où le citoyen «ne pourra pas profiter de la hausse de son salaire», estime-telle.
Elle explique que l’augmentation des prix de carburants entraînera une hausse des charges de la production industrielle, des agriculteurs et du transport public, voire une hausse généralisée des prix de la quasi-totalité des produits, préviennent les membres de la Commission qui voient «plus judicieux» d’accélérer le recouvrement fiscal, d’orienter le soutien de l’Etat exclusivement vers ceux qui y ouvrent droit par des mécanismes de ciblage efficients et d’engager l’intégration des travailleurs du marché parallèle dans le circuit officiel, ce qui permettra d’engranger des montants colossaux qui viendraient réduire ainsi le déficit budgétaire, ont-ils préconisé.
Quand Ryad profite du Covid-19
L’Arabie saoudite a investi plus de sept milliards de dollars dans des secteurs aussi différents que l’aéronautique, l’internet, le tourisme ou encore l’industrie pharmaceutique. L’Arabie saoudite a investi plus de sept milliards de dollars dans des secteurs aussi différents que l’aéronautique, l’internet, le tourisme ou encore l’industrie pharmaceutique. Depuis le début de la crise du Covid-19, Ryadh a investi plus de sept milliards de dollars dans des entreprises aussi différentes que des compagnies aériennes, des groupes pétroliers, un club de foot ou encore une chaîne d’hôtels. Point commun entre la plupart de ces groupes : ils ont été particulièrement fragilisés par les conséquences de la pandémie. Quel est le point commun entre le club de foot de Newcastle, la compagnie pétrolière britannique BP, Facebook, le groupe pharmaceutique américain Pfizer ou encore Walt Disney ? Toutes ces structures sont sur la liste de shopping du fonds souverain saoudien (PIF – Public investment fund) qui a multiplié les investissements depuis le début de la pandémie de Covid-19. Il a dépensé 7,7 milliards de dollars en trois mois dans l’espoir de faire des bonnes affaires sur le dos des difficultés financières des entreprises en cette période de marasme économique, a rapporté le Financial Times, dimanche 17 mai. Parmi ses paris les plus importants, le bras financier de Riyad a misé 827,8 millions de dollars sur BP et 713,6 millions de dollars sur le constructeur aéronautique américain Boeing, particulièrement affecté par l’effondrement des transports internationaux, selon des documents financiers transmis aux autorités boursières américaines, consultés par le Financial Times. Mais ces investisseurs ne se contentent pas d’acheter à prix cassé dans l’espoir de réaliser une plus-value lorsque l’activité reprendra. Ryadh s’intéresse aussi aux potentiels “gagnants” de la crise. Ainsi, son fonds souverain a misé environ 80 millions de dollars sur Pfizer, l’un des groupes pharmaceutiques qui travaille sur un vaccin et plusieurs traitements contre le Covid-19. Il a aussi investi dans Walt Disney qui a fait un carton avec le lancement en Europe de la plateforme de VOD Disney + en plein confinement. “Nous cherchons activement des opportunités, à la fois en Arabie saoudite et sur la scène internationale, susceptibles de générer d’intéressants retours sur investissement sur le long terme”, a confirmé au Wall Street Journal un porte-parole du PIF.
« La peste » de Camus fait florès en Chine
Le roman d’Albert Camus, La Peste, était parmi les livres les plus lus en Chine au premier trimestre de cette année, selon un rapport récemment publié par Amazon Chine sur la lecture des Chinois, a rapporté l’agence Chine nouvelle.
Le roman raconte la vie quotidienne des habitants d’Oran en Algérie pendant une épidémie de peste dans les années 1940. A travers l’observation du médecin Bernard Rieux, la situation épidémique, la lutte des gens, les mesures de prévention racontés, et la mentalité de différentes personnes face à la tragédie, le roman rappelle aux gens l’épidémie du COVID-19 qui sévit actuellement le monde. Selon le rapport d’Amazon, l’épidémie survenue a perturbé le cours normal de la vie des gens, et des livres décrivant l’épidémie et les maladies infectieuses ont attiré l’attention des lecteurs chinois.
The Hot Zone : The Chilling True Story of an Ebola Outbreak, La Peste, L’Amour aux temps du choléra sont parmi les plus téléchargés dans le Kindle Store d’Amazon.
Le DG de l’ESS fait de la « résistance »
Comme il fallait s’y attendre, le directeur général de l’ES Sétif, Fahd Halfaya, ne s’est pas présenté ce lundi au siège de la Ligue de football professionnel pour être auditionné par la commission de discipline de la LFP au sujet du fameux enregistrement sonore qui aurait impliqué le DG de l’ESS dans l’arrangement et le marchandage des matchs de championnat.
Halfaya s’est absenté pour des « raisons de santé» , selon l’avocat du club.«Nous avons déposé une demande pour le report de l’audition à une date ultérieure, du moment que Halfaya n’a pu effectuer le déplacement pour des raisons de santé. Nous sommes dans l’attente de la réponse de la commission de discipline pour aujourd’hui via son site officiel », a déclaré l’avocat à la presse. Pour rappel, un enregistrement sonore qui aurait impliqué le DG de l’ES Sétif, Fahd Halfaya, et un manager de joueurs, a été largement partagé à travers les réseaux sociaux.
Dans sa première réaction, le DG de l’ESS a tout nié, affirmant que l’enregistrement est un «faux». L’absence du DG de l’ESS laisse supposer que ce dernier n’aurait pas d’arguments à faire valoir.
Il est vrai qu’il a tout nié, mais grâce aux nouvelles technologies de la communication, la conversation téléphonique de Halfaya et du manager concernant l’arrangement des résultats des matches, pourrait être identifiée en fournissant les dates et les heures de cette conversation auprès de l’opérateur de téléphonie mobile.
Mis aux poings
« J’appelle à aider le continent africain à combattre la pandémie de COVID-19 », Cyril Ramaphosa, président sud-africain et président de l’Union africaine (UA)
Pas besoin de se le faire dire deux fois.
«Nous n’avons jamais été en rupture de masques. Les choses ont été gérées et nous n’avons jamais été en rupture de masques ». Emmanuel Macron, président français.
Son masque à lui doit être en acier inoxydable pour oser débiter publiquement de pareilles sornettes.