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PROCHAIN PLAN QUINQUENNAL CHINOIS EN MATIÈRE D’INVESTISSEMENT : L’Algérie a sa part du gâteau

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L’Algérie a sa part du gâteau

L’Algérie a sa part dans le 15e Plan quinquennal chinois (2026-2030) qui sera publié en mars 2026 et dont l’ambition affichée est de « contribuer davantage à relever les défis planétaires d’une manière qui correspond à la fois aux besoins nationaux de la Chine et aux aspirations du monde entier ».
La détermination de la Chine de partager ses opportunités avec le monde, les observateurs l’ont relevée dans les propositions formulées par la direction chinoise sur l’élaboration de son 15e Plan quinquennal. L’Algérie, partenaire stratégique de la Chine, est concernée. C’est l’ambassadeur de Chine, lui-même, Dong Guangl, qui a l’a révélé en mettant en parallèle « le début de la mise en œuvre du 15e Plan quinquennal chinois avec la dynamique d’édification de l’Algérie nouvelle », pour expliquer en quoi l’année 2026 constituera une étape charnière dans le processus de coopération entre les deux pays. Lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’ambassade de Chine en Algérie, le diplomate chinois a souligné que les deux pays « se trouvent à l’aube d’une étape historique, ouvrant des perspectives plus larges pour le développement commun ». Il a ajouté que l’Algérie et la Chine sont « deux pays amis sincères et deux partenaires naturels, unis par une vision commune du développement ». Cette « proximité » avait été, une fois de plus, confirmée à la faveur de la visite du président Abdelmadjid Tebboune en Chine en été 2023, sur fond de relations historiques amorcées durant notre guerre de libération nationale par l’aide apportée à l’Algérie combattante et par la reconnaissance, en tant que premier pays non-arabe, du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), dès sa création en 1958. Les relations avec la Chine se sont développées davantage au lendemain de l’indépendance de l’Algérie. De son côté, l’Algérie indépendante a été le chef de file, en 1971, de la revendication du recouvrement par la Chine de sa place au sein de l’ONU et de l’expulsion de Taiwan de cette institution. Ce socle solide porte la dynamique enregistrée durant ces dernières années dans la coopération entre l’Algérie et la Chine, que le diplomate chinois a illustrée en citant, notamment, « le renforcement des relations politiques entre les deux pays, grâce aux contacts réguliers entre les hauts responsables et à la poursuite des échanges d’expertises en matière de gouvernance, ainsi qu’à l’étroite coordination autour des questions régionales et internationales ». Au plan économique, l’ambassadeur a fait observer que « les partenariats concrets entre les deux parties se sont nettement approfondis ». Il a évoqué le volume des échanges commerciaux qui s’est maintenu à un niveau élevé cette année, avec des indicateurs positifs qui augurent que ce niveau sera supérieur à celui de l’année dernière. Dong Guangl a donné deux chiffres : plus de 2 milliards de dollars, montant des projets qui ont fait l’objet d’accords signés lors du Forum algéro-chinois sur l’investissement (avril 2025, CIC, Alger); 7 milliards de dollars, le volume des investissements chinois en Algérie. Autres indices probants de la dynamique dans les relations bilatérales fournis par le diplomate chinois : « l’avancement des projets et le lancement de vols directs, ainsi que les progrès enregistrés dans les domaines des mines, des énergies renouvelables et de la numérisation ». Sur le plan culturel, l’année en cours a été marquée par « une forte impulsion des échanges », ajoute l’ambassadeur, avec l’ouverture du premier institut « Confucius » à l’Université d’Alger 2, et l’organisation d’événements culturels et de concours linguistiques, à même de renforcer les liens d’amitié historiques entre les deux peuples ». A la veille du lancement de son 15ème plan quinquennal, la Chine veut « travailler main dans la main avec l’Algérie pour assurer la mise en œuvre effective des importantes convergences auxquelles sont parvenus les dirigeants des deux pays, renforcer les échanges entre les deux peuples, approfondir la coopération dans tous les domaines » et, selon l’ambassadeur chinois, aller plus loin en hissant « le partenariat stratégique global algéro-chinois à un niveau supérieur ».
M’hamed Rebah

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