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PROCESSUS DE PAIX DANS LE SOUDAN DU SUD : Attaf propose les bons offices de l’Algérie

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Une réunion ministérielle du Comité ad-hoc de l’Union africaine, pour la République du Soudan du Sud (Comité des cinq- C5) s’est tenue vendredi à Addis-Abéba, à laquelle a pris part le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf.

Selon le communiqué du ministère qui donne l’information, Ahmed Attaf a prononcé une allocution à cette occasion, pour souligner « la nécessité de consolider le rôle du Comité et d’intensifier ses activités en soutien à la stabilité dans le Soudan du Sud, et ce suivant deux processus ». Evoquant le 1er processus, le ministre a mis l’accent sur « la nécessité pour le Comité d’agir à l’égard des parties internes dans le Soudan du Sud, en vue de les sensibiliser de l’importance de la responsabilité historique qui leur incombe », précise la même source. Pour le 2e processus, le ministre a mis en avant « l’importance de mobiliser les efforts des différentes parties internes et de les amener à réitérer leur soutien au processus de paix dans le Soudan du Sud, d’autant que ce pays traverse une étape cruciale et délicate, en prévision de l’organisation des premières élections de l’histoire de ce pays frère, prévues à la fin de l’année en cours », ajoute le communiqué. Au niveau bilatéral, Ahmed Attaf a affiché la disposition de l’Algérie à soutenir la République du Soudan du Sud pour l’organisation d’élections à même de mettre un terme à la crise en vue de relever efficacement les défis auxquels fait face ce pays frère », lit-on dans le communiqué. Le Comité ad-hoc de l’UA pour Soudan du Sud, est constitué de cinq Etats représentant les cinq régions du continent, à savoir: l’Algérie, le Nigéria, le Tchad, le Rwanda, ainsi que l’Afrique du Sud. Son mandat consiste en le soutien aux parties de la crise dans ce pays frère, afin de concrétiser leurs engagements en vertu de l’accord de paix signé en septembre 2018. Par ailleurs, en marge des travaux de la 37e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine (UA) ouverts, hier, samedi à Addis-Abeba, pour deux  jours, l’ex-ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, nommé en novembre 2023 par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, au poste d’Envoyé personnel pour le Soudan, a rencontré l’ancien Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, qui est le chef de la délégation de la Coordination des forces civiles démocratiques. Leurs discussions ont porté sur la crise soudanaise et ses dimensions humanitaires, sécuritaires et politiques. Les deux parties ont abordé les questions de la fin de la guerre et la vision de la Coordination des forces civiles démocratiques sur la situation. L’ancien Premier ministre soudanais a assuré Ramtane Lamamra de l’adhésion de sa formation à la nécessité d’arrêter immédiatement la guerre et de sauver le peuple soudanais de la famine. Il était prévu que Ramtane Lamamra rencontre hier, samedi, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies. Récemment, Ramtane Lamamra avait fait part de son optimisme quant à la possibilité de parvenir à la paix et à la stabilité et de mettre fin au conflit qui déchire le Soudan. Depuis le 15 avril 2023, le Soudan est le théâtre d’affrontements meurtriers entre les Forces armées soudanaises et les paramilitaires des Forces de soutien rapide. Plus de 7,3 millions de personnes ont été déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du Soudan depuis le début du conflit, et plus de 12.000 personnes ont été tuées dans les combats, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Le mois dernier, lors de sa rencontre avec Abdel Fattah Al-Burhan, président du Conseil souverain de transition du Soudan et commandant général des Forces armées soudanaises (SAF), à Port-Soudan, Ramtane Lamamra a déclaré avoir tenu des consultations au cours de sa visite au Soudan avec des fonctionnaires et des représentants de la société civile, s’engageant à travailler avec toutes les parties pour cristalliser le rôle positif de l’ONU.
M’hamed Rebah

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