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Prix Bouamari-Vautier : Les films « La vie d’après » et « Ne nous racontez plus d’histoire! » distingués

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Le long métrage de fiction « La vie d’après » de Anis Djaad et le documentaire « Ne nous racontez plus d’histoire! » coréalisé par Ferhat Mouhali et Carole Filiu Mouhali ont obtenu lundi, le Prix « Bouamari-Vautier », lors d’une cérémonie organisée à l’Institut du monde Arabe à Paris, annoncent les organisateurs.
Lors de la cinquième édition de ce prix, une dizaine de films algériens sont entrés en lice pour le Prix Bouamari-Vautier récompensant une première fiction ou un premier documentaire réalisé par de jeunes cinéastes algériens et franco-algériens. « La vie d’après » a concouru aux côtés des films, « Cigare au miel » de Karim Aînouz, « Ibrahim » de Samir Guesmi, « Soula » de Salah Issaad, « Voyage en Kabylie » coréalisé par Hace Mess et Mathieu Tuffreau, ainsi que « Argu » de Omar Belakcemi. Premier long métrage de Anis Djaad,
« La vie d’après » a récemment été primé lors du Festival du film d’Amiens. Du côté des films documentaires, « Ne nous racontez plus d’histoire! » était en lice avec « Leur Algérie » de Lyna Soualem et « Les visages de la victoire » de Lyèce Boukhitine.
Les cinéastes algérien s Farid Bentoumi, Tahar Boukella et Nadir Moknèche ainsi que le réalisateur Alexandre Arcady ou encore l’universitaire Denise Brahimi ont fait partie du jury de ce prix présidé par la réalisatrice Dominique Cabrera. Ce prix, organisé par l’association « France-Algérie », porte le nom de deux prestigieuses personnalités qui ont marqué le cinéma algérien, Mohamed Bouamari (1941-2006), acteur et réalisateur ayant signé des films comme « Le charbonnier », « A l’ombre des remparts » ou encore « Nuit », et René Vautier (1928-2015), cinéaste français et militant anticolonialiste engagé pour la cause algérienne à travers ses films comme « Afrique 50 », premier film anticolonialiste français diffusé clandestinement, « Une nation l’Algérie », « Un peuple en marche », ou encore « Avoir vingt ans dans les Aurès ». Fondée en 1963 à l’initiative de l’ethnologue Germaine Tillion avec de nombreuses personnalités, journalistes et hommes de lettre, l’association France-Algérie œuvre à renforcer la connaissance réciproque des sociétés civiles française et algérienne à travers de nombreux projets dans différents domaines.

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