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PRINCIPAL CONCURRENT DU PSOE AUX LÉGISLATIVES ESPAGNOLES : Le Parti populaire s’en prend au Maroc et à Sanchez

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Alberto Núñez Feijóo, le leader du Parti populaire espagnol et principal concurrent de Pedro Sanchez ne manque aucune occasion pour enfoncer l’actuel chef du gouvernement, devenu selon lui une Marionnette aux mains du Maroc.
Récemment invité par la chaîne de télévision « Telecinco » dans le cadre des grands débats précédant les élections législatives du 23 juillet prochain, il n’a pas manqué de marquer sa distance d’avec la politique de Pedro Sanchez. Il a notamment rappelé au Maroc sur un ton sibyllin que le temps où il dégommait des ministres et où il dictait certaines décisions au gouvernement espagnol est révolu. « Le  premier message que j’adresserais au Maroc, est que nous sommes un parti d’État fiable. À partir de là, les sujets relatifs à l’État seront discutés au niveau des Cortes Generales (Parlement espagnol, ndlr) et que rien ne nous sera imposé », a-t-il indiqué en substance. Abordant la relation de son pays avec l’Algérie, il a notamment mis en exergue l’importance d’un retour à des relations équilibrées et apaisées avec l’Algérie tout en insistant sur un retour à la position de son pays concernant le soutien à la légalité internationale concernant le règlement du conflit du Sahara occidental. D’ailleurs, il y a quelques mois, son parti avait dénoncé l’abandon, par Pedro Sanchez, de la traditionnelle position de neutralité de l’Espagne et son alignement sur Le thèses de Rabat. Le Parti populaire avait promis de solliciter le vote du Cortes de toutes les décisions politiques  engageant les intérêts suprêmes de l’Espagne. Alberto Núñez Feijóo a promis de tout remettre à plat et à ouvrir une nouvelle page avec l’Algérie et à revenir à la traditionnelle position de neutralité de son pays dans le conflit du Sahara occidental. Pedro Sanchez qui a pesé de tout son poids pour suspendre l’enquête sur le logiciel espion Pegasus et qui s’est allié avec le Maroc qui est loin des normes occidentales de liberté et de respect des droits de l’Homme voir ainsi son avenir politique s’inscrire en pointillés. Le Maroc, qui le soumet à un sordide chantage que les jours finiront par révéler au grand jour, a échoué il y a quelques jours à obtenir le soutien du conseil des ministres de l’UA à sa candidature à la présidence du Conseil des Droits de l’Homme de l’UA faute de consensus parmi les États membres. Ce pays qui n’est pas signataire de la Charte africaine des droits, de l’Homme et qui avait manœuvre pour faire accorder à Israël le statut d’observateur à l’UA a poussé l’actuel premier ministre espagnol vers sa perte et dans sa chute, ce sera toute la gauche espagnole qui va le payer cher. Et pour l’enfoncer encore plus, certains partis le raillent dans leurs placards publicitaires de campagne en lui conseillant d’appeler M6 à la rescousse.
Slimane B.

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