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PRÉTORIA INTERPELLE LA CIJ SUR L’EXPANSION DU GÉNOCIDE SIONISTE AU SUD DE LA BANDE DE GHAZA « Ouvrez les yeux sur Rafah »

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L’agression génocidaire lancée par l’entité sioniste contre la population palestinienne à Ghaza, a été étendue à Rafah, où plus d’un million et demi de personnes, déplacées de plusieurs zones au nord, au centre et au sud de la bande de Ghaza, ont trouvé refuge. Hier, s’adressant à la Cour internationale de justice (CIJ), le porte-parole officiel du président sud-africain, Vincent Magwenya, a souligné « la nécessité d’agir de toute urgence pour garantir la prévention de nouveaux actes de génocide dans la bande de Ghaza ». Il a déclaré, dans des communiqués de presse, que la CIJ doit « prendre des mesures temporaires sans tenir d’audience, compte tenu de la gravité de la situation dans le gouvernorat de Rafah, au sud de la bande de Ghaza ». Vincent Magwenya a ajouté : « Nous attendons du tribunal qu’il réponde aussi rapidement que nécessaire, compte tenu des tueries quotidiennes en cours », expliquant que ses attentes quant à la réponse du tribunal, sont « fondées sur des faits ». Il a également exprimé sa profonde inquiétude face à ce qu’il a appelé « l’attaque militaire sans précédent contre Rafah », qui « constituerait une violation grave à la fois de la Convention sur le génocide et de l’ordonnance du tribunal rendue le 26 janvier 2024 ». Dans la même journée d’hier, le représentant permanent de l’Afrique du Sud auprès des Nations unies, Marthinus van Schalkwyk, a confirmé que l’attaque sioniste contre Rafah signifie ignorer les décisions de mesures prises par la CIJ contre l’entité sioniste le 26 janvier. Déjà, la veille, mardi, Pretoria avait annoncé avoir déposé lundi un nouveau recours auprès de la CIJ à la Haye afin qu’elle examine en urgence l’annonce par l’entité sioniste d’une prochaine offensive militaire sur Rafah et s’oppose, si nécessaire, à « une nouvelle violation des droits ». Dans son nouveau recours, Pretoria s’est dit « gravement préoccupé » par les nouveaux « massacres, blessés et destructions à grande échelle » qu’entrainera l’offensive sioniste à Rafah. Selon le gouvernement sud-africain, cela « constituerait une violation grave et irréparable de la Convention sur le génocide ». Il y a quelques jours, le Viceministre sud-africain des Affaires étrangères, Alvin Potts, a affirmé que son gouvernement avait été soumis à des pressions et à des harcèlements pour tenter de le forcer à changer de position, à ne pas se présenter au tribunal et à ne pas poursuivre une approche politique favorable au peuple palestinien. « Nous ne nous soumettons à personne et ne craignons pas les sanctions, personne ne peut acheter la voix de l’Afrique du Sud par l’argent, personne ne pourra nous exproprier notre droit de solidarité avec le peuple palestinien », a-t-il affirmé. Mardi, la Chine a appelé l’entité sioniste à arrêter « au plus vite » son opération militaire à Rafah, afin « d’empêcher une catastrophe humanitaire plus grave encore » a indiqué un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Les dirigeants de nombreux pays, des organisations internationales et régionales et des ONG ainsi que les autorités palestiniennes ont mis en garde contre les conséquences désastreuses de l’éventuelle expansion du génocide sioniste à Rafah. Les dirigeants des États-Unis et leurs alliés atlantistes laissent l’entité sioniste commettre ses massacres et lui donnent les moyens militaires de les poursuivre, tout en prétendant leur « conseiller » la retenue. L’opinion publique mondiale n’est pas dupe, elle a compris que l’Occident est avec l’entité sioniste, occupant colonial, et contre la Palestine, dont le peuple lutte pour libérer ses territoires de l’occupation. Les dirigeants des États-Unis et les pays atlantistes qui leur sont alliés laissent l’entité sioniste commettre ses massacres en leur fournissant les armes et les moyens militaires ainsi que l’appui diplomatique pour les continuer et en même temps font croire qu’ils font pression sur les dirigeants sionistes pour qu’ils ne s’attaquent pas aux civils. Pour rappel, Rafah, dernier refuge des déplacés dans l’enclave palestinienne assiégée, abrite plus de 1 400 000 Palestiniens, dont 1 300 000 personnes déplacées en provenance d’autres gouvernorats, selon les autorités palestiniennes.

M’hamed Rebah

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