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Presque la moitié des clubs ont tourné le dos au coach local : Les coachs étrangers reviennent en force en Ligue 1

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Avec l’arrivée de Franck Dumas, à la JSK, le nombre des entraîneurs étrangers dans le championnat algérien, en prévision de la saison prochaine est en nette hausse comparativement aux saisons passées. C’est l’école française qui détient désormais la palme d’or dans ce registre, avec la présence de pas moins de quatre techniciens dans le championnat de l’élite de l’exercice à venir, dont le coup d’envoi sera donné le 10 août prochain.

Dumas rejoint ainsi ses compatriotes, Bernard Casoni, qui va poursuivre au MCA pour la deuxième année, Alain Michel, le néo coach du MOB, qui a déjà entraîné plusieurs clubs en Algérie à l’image du MCA, du CRB, du NAHD et de la JSMB, ainsi que Thierry Froger. Outre ces techniciens français, le championnat algérien verra également la présence de trois autres entraîneurs étrangers, dont deux Marocains, à savoir, Rachid Taousi, qui vient de rejoindre l’ESS en provenance du CRB, et de Badou Zaki, qui fait son retour dans les stades algériens par le biais du MCO. A tout ce beau monde de drivers étrangers, il faudra également rajouter le nom du Tunisien Hamadi Edou, qui a prolongé son contrat avec le DRBT qu’il avait rejoint en fin de saison passée, et réussi à le sauver de la relégation. Ce sont donc sept clubs algériens qui ont choisi de confier la barre technique de leurs équipes premières à des entraîneurs étrangers, soit presque la moitié de la composante de la Ligue 1. Cette donne coïncide étrangement avec l’échec de l’entraîneur Rabah Madjer à emmener la sélection algérienne à bon port, ce qui lui a coûté d’être limogé de son poste avant même qu’il joue son premier match officiel avec les Verts. Pis, le bureau fédéral a décidé de ne plus faire appel à un coach local en optant de nouveau pour l’école étrangère, particulièrement européenne. Un autre coup dur pour le technicien local, qui a réussi pourtant à s’illustrer lors de l’exercice passé, qui a vu Abdelkader Amrani mener le CSC à s’adjuger le titre de champion, tandis que son ancien joueur au MCO, Si Tahar Cherif El Ouazzani, lui, a offert à l’USMBA son deuxième trophée en coupe d’Algérie, un trophée qui n’a plus visité la ville de Sidi Bel-Abbès depuis…1991.
Hakim S.

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