Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, candidat à l’élection présidentielle sous la bannière de son parti, a dévoilé hier son projet électoral lors d’un rassemblement tenu à la salle Ibn Khaldoun à Alger.
Son projet électoral se veut, selon le candidat du FFS, le reflet des aspirations du peuple algérien en matière de liberté, de dignité et de justice. «Ce projet, que nous réaliserons ensemble, incarne les aspirations exprimées clairement et fortement par les Algériennes et les Algériens lors du soulèvement populaire pacifique du 22 février 2019. Notre programme présidentiel « Visions » prône le changement à travers une approche moderne, progressiste et de gauche, ancrée dans le peuple, mais sans tomber dans le populisme », a-t-il déclaré devant les militants du parti et les médias. Il a affirmé que sa campagne pour la présidentielle sera menée dans un esprit d’unité, tant au niveau des objectifs que des actions. « Notre vision est claire, honnête et réaliste. Nos propos sont porteurs d’espoir et de propositions, loin des discours pessimistes ou fatalistes », a-t-il ajouté.
Youcef Aouchiche a également souligné son engagement à incarner le changement lors de ce scrutin, en visant à reconstruire l’État sur des bases démocratiques et en encourageant la participation politique de tous les segments de la société. Avant d’ajouter : «Nous visons à travers nos idées et nos luttes à impliquer les Algériens dans notre projet qui accorde une grande importance aux jeunes qui porteront le flambeau du changement et du développement ». Aouchiche dira également qu’il compte, en cas de son élection à la tête du pays, accorder plus de prérogatives au Parlement et à convoquer des élections générales au cours du premier semestre de l’année 2025. Le candidat a également dévoilé d’autres aspects de son programme, notamment la création de nouveaux pôles économiques, la revalorisation du pouvoir d’achat, des salaires et des retraites et la suppression des daïras de l’organisation administrative et territoriale du pays.
Abdelkader Bengrina : « Pas de place pour l’argent chez El Bina »
Le président du Mouvement El Bina El Watani, Abdelkader Bengrina a réaffirmé que sa formation politique s’inscrit « totalement » dans la démarche du candidat Abdelmadjid Tebboune à la magistrature suprême, portant à bannir toute interférence entre l’argent et la politique, et ainsi, « veiller » dans le cadre de sa campagne électorale actuelle, au strict respect des textes de loi qui consacrent le contrôle du financement des campagnes électorales. Intervenant hier, à l’ouverture des travaux d’une journée d’étude portant sur la campagne électorale et garanties juridiques pour la réussite des prochaines élections, organisée par son parti, Abdelkader Bengrina a été formel, relevant dans ce sens que toutes ces activités et autres, sont « financées exclusivement de l’argent des militants de la formation politique ». « Nulle place pour l’argent sale au sein d’El Bina El Watani », a insisté l’intervenant.
Sarah O.