Accueil À LA UNE POUVOIR D’ACHAT : Pas de hausse d’impôts dans le PLF-2025

POUVOIR D’ACHAT : Pas de hausse d’impôts dans le PLF-2025

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Lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, ce dimanche, le président Abdelmadjid Tebboune a donné son appréciation et ses instructions concernant la préparation du projet de loi de finances pour 2025.
D’abord, le président de la République s’est félicité du modèle financier du projet de loi de finances qui ne prévoit aucune hausse d’impôts concernant la vie quotidienne des citoyens. Le président Tebboune a ordonné que « le projet de loi de finances 2025 soit adapté aux grands projets qu’il s’est engagé, auprès du peuple algérien, à réaliser, dont deux millions de logements, les projets du secteur de l’Energie et des Mines et la création de 450 000 nouveaux emplois ». Cette orientation avait déjà été donnée par le président Tebboune, quand, fraîchement réélu pour un second mandat, il a présidé, le 19 septembre dernier, une réunion préparatoire consacrée aux grandes orientations relatives au projet de loi de finances. Le projet de loi de finances 2025 doit être au diapason des décisions économiques et sociales pour lesquelles s’est engagé le président de la République lors de sa campagne électorale pour la Présidentielle du 7 septembre 2024. On sait que le dernier Conseil des ministres a décidé l’augmentation substantielle du montant de l’allocation touristique pour en faire profiter les citoyens voyageant à l’étranger, une fois par an ainsi que l’augmentation du montant de l’allocation du Hadj et l’augmentation de la bourse des étudiants à l’intérieur du pays et à l’étranger. L’élaboration du PLF 2025 est inspirée des engagements du président Tebboune. L’objectif est de favoriser l’attractivité de l’investissement, national et étranger, en Algérie, la promotion de l’emploi et la préservation et l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens, à travers la lutte contre l’inflation, la maîtrise des prix, notamment ceux des produits de base, et l’augmentation des allocations et des salaires pour atteindre un taux de 100%, ainsi que l’augmentation de la pension de retraite, et l’amélioration du cadre de vie des citoyens. Il s’agit de la poursuite des chantiers ouverts dans les domaines du logement, des ressources en eau, des infrastructures, de la santé, des transports, de la culture, des sports et de la promotion sociale, visibles dans les villes et villages du pays. Au plan économique, la perspective immédiate est de hisser l’Algérie à un niveau de PIB de 400 milliards de dollars/an, ce qui permettra à l’économie algérienne de compter parmi les économies des pays émergents. Le contexte de l’élaboration de la loi de finances pour 2025 a été largement évoqué par le président Tebboune dans son allocution après sa prestation de serment, en présentant sa vision du projet de l’Algérie victorieuse. Il a qualifié la conjoncture de « délicate, marquée par des défis aux niveaux intérieur, régional et international », d’où, a-t-il souligné, l’impératif de « mobiliser les énergies et les capacités pour ajouter d’autres réalisations et acquis à ceux tangibles et indéniables concrétisés durant le précédent mandat ». Le président Tebboune a exprimé sa volonté de relever, « en toute confiance et avec résolution », le niveau des ambitions « pour améliorer davantage les performances économiques et continuer à encourager et à étendre le champ des investissements nationaux et étrangers ». Le refus, réaffirmé à maintes reprises par le président Tebboune, de recourir à l’endettement extérieur – preuve de la volonté de préserver la souveraineté nationale et l’indépendance dans la prise de décision en fonction du seul intérêt de l’Algérie- entraîne l’exigence de la plus grande rigueur dans la préparation du projet de loi de finances pour 2025, ainsi que l’exigence de transparence réaffirmée ce dimanche, en Conseil des ministres, par le président Tebboune qui a ordonné la création de l’Agence nationale des grands équilibres du budget de l’Etat, de la prospective et de la planification, pour un suivi minutieux des sous-budgets et budgets sectoriels.
M. R.

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