Afin de réduire dans les années à venir quelque deux milliards de dollars en termes d’énergie importée, l’Algérie compte mettre fin à l’importation des équipements énergivores, en encourageant l’importation des équipements peu consommateurs.
Ce sont les ministres du Commerce et de la Transition énergétique, respectivement Kamel Rezig et Chems-Eddine Chitour qui ont annoncé, ce jeudi en conférence de presse, la mise en place de nouvelles règles pour encourager l’importation des équipements peu consommateurs d’énergie, les deux ministres ont fait savoir que leurs secteurs œuvraient à la conception de ces règles aussi bien pour l’importation que pour l’exportation.
Selon Chems-Eddine Chitour une « étude globale est en cours de préparation, sur l’importation d’équipements économes en énergie, à l’instar des appareils électroménagers et des véhicules, pour permettre au pays de réduire, lors des prochaines années, quelque 2 milliards Usd en termes d’énergie Importée ».
Dans les années à venir, il sera procédé à « la recherche d’une éventuelle technique pour arrêter l’importation des équipements énergivores, tout en suivant une méthode pour adapter ce type de consommation aux potentiels du pays en matière d’énergie à l’horizon 2030 », a-t-il souligné, annonçant la tenue de réunions, prochainement, avec les secteurs concernés pour examiner ce projet.
Pour sa part, Kamel Rezig a rappelé que le contrôle des produits, aussi bien locaux qu’importés, était une mission fondamentale pour le secteur du Commerce, à mener en collaboration avec les secteurs concernés, précisant que son département était à la recherche d’un levier pour actualiser et revisiter ses lois liées aux produits importés, aux normes de production et à l’activité des laboratoires. Le but étant d’importer des produits conformes aux normes de qualité, a-t-il poursuivi.
D’après le même responsable, 45 laboratoires seront mobilisés pour le contrôle des produits, en attendant la finalisation de la cartographie nationale des laboratoires incluant l’ensemble des laboratoires relevant des autres secteurs, en sus de ceux agréés par le ministère du Commerce.
Concernant les normes de sécurité relatives aux chauffages et leur danger sur le consommateur, Rezig a indiqué que ce dossier a été pris en charge en coordination avec le Premier ministère.
« Il est interdit aux commerçants de vendre les chauffages ou les chauffe-bains sans les appareils de mesure CO² » a-t-il fait savoir.
Sarah Oub