Aiguillonnée par le président Tebboune, la diplomatie algérienne ne chôme pas en ces temps d’agression sioniste contre la Palestine. Priorité après le cessez-le-feu arraché de haute lutte, la mission dirigée par Bendjama s’apprête à livrer une autre bataille : défendre l’adhésion pleine et entière de la Palestine à l’ONU.
Acteur clé derrière des batailles diplomatiques qui ont permis à la question palestinienne de s’émanciper et de gagner en visibilité sur la scène internationale, et témoin privilégié des grands succès en conséquence, l’Algérie, peuple et gouvernement, ne dérogera jamais à son soutien historique et traditionnel à ce qu’elle érige en mère des causes justes. Cet engagement sans faille avec le peuple palestinien qui aspire légitimement à établir son État avec El-Qods pour capitale est intact. Ce principe se vérifie, depuis le fameux « Avec la Palestine qu’elle ait tort ou raison » du président Boumediene jusqu’à nos jours, dans les rues du pays, au sommet de l’État que dans les couloirs de l’organisation onusienne, où la mission diplomatique algérienne est à l’affut.
Après la proclamation de l’État palestinien le 15 novembre 1988 qui était suivi, un mois plus tard, par la reconnaissance de l’indépendance de la Palestine par l’AG de l’ONU, le pays de Yasser Arafat a accédé, en 2012, au statut de membre observateur des Nations unies. Une douzaine d’années après, l’Algérie et son Président nourissent un sentiment d’optimisme de voir notamment la Palestine dotée de la qualité de membre à part entière. Chemin faisant, le président Abdelmadjid Tebboune, a reçu, mercredi, un appel téléphonique de son homologue palestinien, son frère Mahmoud Abbas. Il lui a exprimé sa reconnaissance et ses remerciements à l’Algérie, peuple et gouvernement, pour tout ce qu’elle fait pour la victoire de la cause palestinienne sur l’occupation israélienne. Abbas renvoie de ses propos la récente résolution onusienne adoptant un cessez-le-feu à Ghaza comme résultat d’un branle-bas de combat mené par l’Algérie au Conseil de sécurité.
A son tour, le président Tebboune a réitéré les positions constantes de notre pays et la poursuite de son soutien à tous les efforts internationaux visant à rendre justice au peuple palestinien frère et à lui permettre de recouvrer ses droits légitimes. Pour mener cette bataille, les deux Présidents ont convenu d’une visite du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères palestinien, en Algérie, après l’Aïd El-Fitr.
À propos, et en application des décisions issues de l’entretien Tebboune -Abbas, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a, lui aussi, échangé un entretien téléphonique avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères et des Expatriés de Palestine, Mohammed Mustafa. À cette occasion, Attaf a réitéré ses chaleureuses félicitations au chef de l’Exécutif palestinien pour sa nomination en tant que Premier ministre et MAE. Aussi, il lui a fait part de sa volonté de travailler en étroite collaboration, au service de la cause palestinienne et pour la réalisation du projet national y afférent.
Il convient de rappeler que lors de son entrevue, la semaine dernière, avec la presse nationale, le président Tebboune a affiché sa conviction quant à l’accès de la Palestine au statut de membre permanent de l’ONU. C’est tout le mal qu’on souhaite à nos frères palestiniens !
Farid Guellil