Accueil ACTUALITÉ POUR PARALYSER LE COMITÉ AL-QODS : Mohamed VI use d’un discours soporifique

POUR PARALYSER LE COMITÉ AL-QODS : Mohamed VI use d’un discours soporifique

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Depuis qu’il a hérité de la présidence du comité d’AlQods, à la mort de son père Hassan II, Mohamed VI a tout fait pour transformer cette instance créée en 1975, à l’initiative de l’OCI lors d’un sommet tenu à Fès au Maroc, en coquille vide. L’espoir de voir la question de la judaïsation de la ville sainte d’AlQods, sérieusement prise en charge, au niveau des instances internationales, s’est vite dissipé. L’entité sioniste qui est tenue de respecter des résolutions de la communauté internationale qui reconnaissent à la ville sainte, le statut de ville occupée et qui lui reconnaissent le statut de capitale du futur État palestinien. Mohamed VI est resté de marbre quand Israël a entamé des fouilles sous les fondations de la mosquée El-Aqsaa, à la recherche du tombeau du roi Salomon. Il n’a pas réagi, en sa qualité de président du comité Al-Qods quand Donald Trump a transféré l’ambassade des USA à Al-Qods, une façon pour lui de reconnaitre cette cité, occupée depuis l’agression de 1967,qui avait permis à Israël d’occuper le Sinaï en Egypte, la Cisjordanie, et Jérusalem, comme capitale de l’État Hébreu. Aujourd’hui, selon de nombreux observateurs, depuis la normalisation des relations de son pays avec l’entité sioniste, il aurait du céder la présidence de ce comité pour lui garantir une liberté d’action dans la défense de la ville sacrée. Mais lui, n’ayant cure des actions de protestation dans le monde arabe et musulman, il s’est cantonné dans un silence qui laisse supposer qu’il aurait passé un deal avec Israël pour lui permettre de faire main basse sur Al-Qods, de finaliser son plan de judaïsation de la ville sainte. Pire encore, les visées israéliennes aujourd’hui, soutenues par le Maroc et le clan des pays qui ont normalisé leurs relations avec Tel Aviv, ne sont ni plus ni moins la réoccupation de la Cisjordanie et de la bande de Ghaza. C’està-dire un reniement des accords de paix d’Oslo et de Camp David qui ont consacré la solution des deux pays pour permettre le règlement du problème de la Palestine occupée. La société marocaine qui a exprimé son rejet de la normalisation des relations avec Israël, n’est pas prête de relâcher la pression sur le palais et son Makhzen. La scène pourrait connaître dans les prochains jours un embrasement, tant les conditions sociales et politiques qui prévalent actuellement dans le pays sont explosives. Le palais qui espérait des retombées positives de cette normalisation sur l’économie et sur sa machine de guerre engagée, au Sahara occidental a vite déchanté. Israël n’est pas prête de se départir de son essence de puissance coloniale, belliqueuse, née de la promesse d’un ministre britannique (Balfour). Mohamed Vi a pris en otage le comité d’Al-Qods. C’est une étape importante dans la stratégie de judaïsation de la ville sainte. Le palais royal ne se cache plus aujourd’hui pour afficher son asservissement par Israël, la finance internationale, et le clan du diable dans le monde. Les prochains jours pourraient annoncer un changement au niveau du comité qui a donné l’impression de militer depuis 1975 pour la reconnaissance à Al Qods, le statut de capitale de la Palestine mais qui au final n’a fait que confirmer la situation de statu quo.
Slimane B.

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