Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé les dirigeants des pays du G20 à assumer leur « leadership » pour aboutir à un « résultat positif » dans les négociations de la conférence sur le climat COP29 à Bakou.
« Je suis préoccupé par le rythme des négociations à la COP29 à Bakou », a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse à Rio de Janeiro, où il participera lundi et mardi au sommet des principales économies mondiales. « L’échec n’est pas une option », a-t-martelé. « Un résultat positif à la COP29 reste à portée de main, mais il exige le leadership et des compromis des pays du G20 », a affirmé M. Guterres. A mi-chemin de la COP29, les négociations entre pays riches et plus pauvres sont actuellement bloquées en Azerbaïdjan, compliquant le travail des ministres de près de 200 Etats attendus en deuxième semaine. Après une semaine de tractations intenses à Bakou sous l’égide de l’ONU, la dispute reste intense sur la manière de mobiliser les 1.000 milliards de dollars, voire plus, jugés nécessaires pour aider les pays en développement à réduire leur dépendance au pétrole et à s’adapter aux catastrophes climatiques.Le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G20 (19 pays ainsi que l’Union européenne et l’Union africaine) doit tenir une séance plénière mardi sur les enjeux climatiques, pour son deuxième et dernier jour. « J’en appelle aux leaders du G20 pour qu’ils donnent des instructions claires aux négociateurs à Bakou pour parvenir à un accord absolument essentiel sur le nouvel objectif financier global à Bakou et aussi au Brésil », a exhorté le secrétaire général des Nations unies. « Les projecteurs sont naturellement sur le G20 », dont les pays « représentent 80% des émissions globales », a-t-il insisté. Selon lui, « tous les pays du G20 doivent faire un effort supplémentaire ».
R.I.