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Pour contrer ce qu’ils qualifient de « dérive autoritaire de Macron » : Procédure de destitution engagée et appels à des manifestations samedi prochain en France

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La députée Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire de « La France insoumise » a annoncé avoir engagé « une procédure de destitution contre le président Emmanuel Macron » pour «manquement grave» à son «devoir» en refusant d’accéder à la demande du Nouveau Front populaire, de nommer Lucie Castets à la tête du gouvernement, après la victoire du NFP, aux dernières législatives anticipées.

Pour l’heure, à la veille de la rentrée sociale et du grand retour des vacances, le peuple français et les institutions du pays ne connaissent toujours pas le nom du futur Premier ministre, devant occuper Matignon, 47 jours après l’annonce de la démission de Gabriel Attal, au lendemain de la défaite du camp présidentiel, aux législatives anticipées, auxquelles a appelé le Président Emmanel Macron. Depuis 47 jours, plusieurs noms ont déjà été évoqués, à l’instar de Bernard Cazeneuve, Karim Bouamrane, Xavier Bertrand ou encore Valérie Pécresse , sans succès. La procédure de destitution en question lancée par la France insoumise, avant-hier, samedi, une proposition de résolution pour engager la procédure de destitution à l’encontre du président de la République «a été envoyée aujourd’hui en ce jour, [le 31 août ndlr] aux parlementaires pour cosignatures», a fait savoir la députée Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire « La France insoumise » à l’Assemblée. Indiquant que le locataire de l’Elysée «refuse de se soumettre au vote du peuple, donc nous devons le démettre», la député Mathilde Panot a ajouté dans son message sur le réseau social X., que dans ce texte, les députés de « La France insoumise » accusent le président de la République de «manquement grave à son devoir en refusant » d’accéder à la demande du Nouveau Front populaire de nommer Lucie Castets à Matignon. Appelant les parlementaires à soutenir cette démarche pour «défendre la démocratie», la procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution, doit être déposée par un dixième des députés, soit 58 députés, et à Mathilde Panot d’assurer «nous avons ce nombre de députés en notre sein» et le document doit être ensuite être voté par les deux tiers des parlementaires réunis en Haute Cour. «L’Assemblée comme le Sénat peuvent et doivent défendre la démocratie contre la tentation autoritaire du président de la République » a-t-elle souligné, et de poursuivre « dont nous ne savons où elle s’arrêterait » ont souligné les députés de la « France insoumise », dans le sillage de la contestation populaire et des organisations de la société civile, dont ceux du monde universitaire et syndical. Le 29 août dernier, l’Union étudiante et l’Union syndicale lycéenne ont appelé à manifester samedi prochain, «face au coup de force de Macron» et «pour contraindre le pouvoir à arrêter sa dérive autoritaire», selon leur appel. Une journée de manifestation sous le slogan « Vent debout contre Emmanuel Macron », l’appel du monde estudiantin et universitaire en général , ainsi que le syndicat des lycées, ayant eu un écho auprès de la « France insoumise », annonçant qu’elle « va se joindre à l’appel », pour dénoncer «le coup de force» du président de la République,, laquelle posture politique du locataire de l’Elysée «met en grave danger la démocratie».
Karima B.

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