Accueil ACTUALITÉ POLITIQUE DES SUBVENTIONS : Le calendrier de la révision fixé

POLITIQUE DES SUBVENTIONS : Le calendrier de la révision fixé

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Le ministre des Finances, Aymen Abderrahmane, a fait savoir que la révision de la politique des subventions de l’État en vue de cibler les catégories sociales qui en ont le plus besoin interviendra au plus tard le deuxième semestre de 2021.
S’exprimant, lundi, au forum de la Chaîne I de la Radio algérienne, le ministre a rappelé que la protection du pouvoir d’achat et le maintien du caractère social de l’État sont consacrés par la Constitution, précisant que le secteur a défini les critères ouvrant droit à ce soutien. Benabderrahmane a fait savoir, dans ce contexte, que l’enveloppe destinée au soutien au titre du budget 2021 avait été portée à 17 milliards de dollars, soit
1 960 milliards de dinars, conformément aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. « Il n’est pas normal que les catégories aisées acquièrent les produits subventionnés au même prix que les citoyens à faible revenu, a-t-il estimé relevant une injustice dans la répartition de ce soutien. « Nous œuvrons pour que le soutien de l’État profite aux citoyens qui en ont le plus besoin », a-t-il dit.
Il est à noter que cette révision interviendra après la tenue des élections législatives et locales.   Abordant, par ailleurs, d’autres questions liées à son secteur, Benabderrahmane a fait état du lancement d’une évaluation globale de six banques publiques, suite à quoi les résultats et l’ensemble des dysfonctionnements seront annoncés en toute transparence, ajoutant que c’est le Trésor public qui subit les failles sous-jacentes de l’octroi des crédits. Assurant que son département se penche sur l’assainissement du portefeuille crédits, Benabderrahmane a précisé que cette opération est actuellement en cours au niveau de la Direction générale du Trésor (DGT) avec une reconsidération des procédures réglementaires. Concernant les mesures visant à augmenter la valeur du dinar, le ministre a souligné que la monnaie reflète la force économique, d’où l’importance de faire sortir l’économie nationale de la rente pétrolière et de s’orienter vers la production et le développement de la productivité, annonçant une série de mesures pour l’évaluation et la réévaluation des monnaies par rapport au dinar algérien.
Il a déclaré que l’économie nationale n’est pas faible, mais plutôt pas structurée de manière à permettre l’intensification de la production et le développement de la productivité pour atteindre l’autosuffisance, et c’est ce qui détermine la valeur de la monnaie, ajoutant que l’amélioration de la valeur du dinar passe par le renforcement des exportations. Pour ce qui est des marchés informels de la devise forte, il a souligné que le secteur veille à absorber les transactions informelles à travers la création d’un marché de change interbancaire.
Ania Nch

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