Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, qui a présidé hier l’installation de la commission chargée d’élaborer le rapport d’évaluation concernant la mise en œuvre du plan national pour la promotion de la jeunesse, a dévoilé les principaux axes de ce plan qui comprend notamment l’éducation, l’entrepreneuriat, la citoyenneté, l’accès au sport et à la culture, ainsi que les médias la communication et la recherche scientifique.
À cette occasion, Hidaoui a insisté sur l’importance de la coordination entre les différents secteurs pour faciliter le travail de la dite commission, avant de préciser que cette dernière est chargée de suivre et de superviser ce que prévoient les différents secteurs au profit des jeunes soulignant que certains départements n’ont pas encore présenté leur plan national consacré justement à cette frange de la société.
À cet effet, il a souligné la nécessité de travailler avec une grande concentration dans un délai d’un mois seulement pour présenter la première évaluation de ce plan national pour la jeunesse, après quoi une réunion aura lieu pour analyser et discuter des objectifs qui n’ont pas été réalisés et faire des propositions pour le développer.
Hidaoui dira, dans ce contexte, que le CSJ n’est pas seulement tenu d’évaluer et de suivre ce plan, mais doit également présenter ses suggestions pour le développer et l’améliorer. Abordant sa dernière rencontre avec le président de la République, le président de la CSJ a estimé que celle-ci a été «riche», et ce fut une occasion a-t-il ajouté pour mettre le président Tebboune au courant des travaux et des projets du Conseil, relevant la satisfaction du Président de ce qu’il lui a été proposé.
À rappeler, en effet, que le président Tebboune avait accordé mardi 29 août une audience au Président de la CSJ dans le cadre d’une série des consultations continues menées par le Président pour évaluer les activités de cette instance et écouter les préoccupations et propositions des membres du Conseil.
Lors de cette rencontre, Tebboune avait insisté sur la prise en charge des préoccupations et les ambitions des jeunes et de renforcer les liens avec les jeunes de la communauté nationale, en coordination avec différents acteurs concernés, notamment la Mosquée de Paris.
Le président du Conseil supérieur de la jeunesse avait dit avoir perçu une volonté politique sincère de miser sur cette précieuse force vive de la société algérienne, évoquant l’appel du président de la République à la nécessité de renforcer la démocratie participative à travers les différentes activités que nous menons au profit de cette catégorie et la cohésion avec nos jeunes dans les différentes wilayas du pays, pour en faire des acteurs de la dynamique nationale que connaît le pays.
Hidaoui avait également mis en exergue la grande symbolique de cette rencontre, qui a permis, avait-il dit, de passer en revue le bilan des activités du conseil, un an après la mise en place de sa structure administrative et organisationnelle et le lancement de ses rencontres avec les jeunes à travers les wilayas du pays.
Ania Nch