L’économiste en chef du FMI, Olivier Gourinchas a déclaré sur les bouleversements dans l’économie mondiale que « les règles existantes sont remises en question, tandis que de nouvelles doivent encore émerger », lors d’une conférence de presse.
Indiquant plus loin que « le système économique mondial, dans lequel la plupart des pays ont évolué au cours des 80 dernières années, est en cours de refonte », ouvrant la voie, a-t-il poursuivi « à une nouvelle ère. Les règles existantes sont remises en question, tandis que de nouvelles doivent encore émerger ». Selon les prévisions de référence qui intègrent les informations du 4 avril, la croissance mondiale devrait chuter à 2,8 % en 2025 et à 3 % en 2026, contre 3,3 % pour les deux années dans la mise à jour de janvier des Perspectives de l’économie mondiale, et bien en dessous de la moyenne historique (2000-2019) de 3,7 %, selon la dernière Perspective de l’économie mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé ses prévisions de croissance mondiale en 2025 à 2,8%, soit une forte baisse de 0,5 % par rapport à sa projection de janvier, selon les dernières Perspectives de l’économie mondiale (WEO). « Depuis la publication de la mise à jour de janvier du WEO, une série de nouvelles mesures tarifaires par les États-Unis et de contre-mesures par les partenaires commerciaux ont été annoncées et mises en œuvre, aboutissant à des tarifs douaniers américains quasi universels le 2 avril et portant les taux tarifaires effectifs à des niveaux jamais vus depuis un siècle », indique le rapport. Notant que les tarifs douaniers constituent à eux seuls un « choc négatif majeur », le FMI a déclaré que « l’imprévisibilité » avec laquelle ces mesures se sont déroulées a un impact négatif sur l’activité économique et les perspectives. Selon les prévisions de référence qui intègrent les informations du 4 avril, la croissance mondiale devrait chuter à 2,8 % en 2025 et à 3 % en 2026, contre 3,3 % pour les deux années dans la mise à jour de janvier des Perspectives de l’économie mondiale, et bien en dessous de la moyenne historique (2000-2019)
de 3,7 %,
R. I.
