La compagnie ferroviaire française (SNCF) a subi dans la nuit de jeudi à vendredi une « attaque massive d’ampleur pour paralyser » son réseau de trains à grande vitesse, « très perturbé », a indiqué le groupe aux médias, à quelques heures de la cérémonie d’ouverture, hier, des JO24 à Paris.
«Plusieurs actes de malveillance concomitants» ont touché les lignes de TGV Atlantique, Nord et Est : « des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager » les installations des lignes à grande vitesse », a expliqué le groupe ferroviaire dans un communiqué. Une situation critique, à laquelle a été confrontée la France, peu avant la cérémonie marquant le début des JO24, sur lesquels, les autorités françaises, à leur tête le président Emmanuel Macron misent pour être à nouveau au devant de la scène, non seulement européenne mais mondiale, via ce rendez- vous sportif, hautement symbolique. . Au premier jour, la circulation des trains à grande vitesse (TGV) sur ces trois axes, Atlantique, Nord et Est a été fortement perturbée, ayant obligé, la compagnie ferroviaire française de « détourner des trains sur la ligne classique, ce qui prolonge la durée du trajet d’environ une heure et demie » et aussi « supprimer un grand nombre de trains » du planning de la SNCF.
Une source proche du dossier, rapportent hier, des médias locaux et étrangers , leur a évoqué des actes de « sabotage ». et la SNCF a fait savoir que « la situation devrait durer au moins tout le week-end le temps d’effectuer les réparations » alors que de nombreux voyageurs ont prévu de converger, hier et durant le week end- vers la capitale française, à l’occasion des JO 24 de Paris, des perturbations qui ont aussi plonger un grand nombre de vacanciers, en situation de transit. Au total, selon le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, « 800.000 voyageurs devraient être affectés sur le week-end par les conséquences de cette attaque, dont 250.000 hier » a-t-il indiqué..
R. I.