Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a indiqué que le projet de permis de conduire à points n’est pas encore finalisé, précisant qu’il pourrait être prêt vers la fin de l’année prochaine. Cette déclaration a été faite lors des débats à l’Assemblée populaire nationale autour des amendements introduits dans le projet de loi sur la circulation routière. Répondant aux préoccupations des députés, le ministre a tenu à rassurer : « Nous ne voulons pas terroriser les citoyens, mais le projet de loi sur la circulation routière cible uniquement les personnes qui enfreignent la loi ». Il a souligné que les accidents de la route sont dus à plusieurs facteurs, notamment l’état des routes et l’excès de vitesse, rappelant que « toute personne peut être victime d’un accident, même si elle est le meilleur conducteur du monde ». Saïd Sayoud a également insisté sur le fait que ces amendements ne visent ni à imposer de nouvelles taxes ni à introduire des augmentations injustifiées, précisant :
« Nous ne présentons pas une loi de finances, mais un texte dont l’objectif principal est de protéger les citoyens contre les accidents de la circulation ». Il a ajouté que la dissuasion constitue un levier essentiel, soulignant que dans de nombreux pays, la baisse du nombre d’accidents a été obtenue grâce à des mesures dissuasives efficaces, et non par simple sensibilisation émotionnelle. Abordant la question des ralentisseurs anarchiques, le ministre a révélé que plus de 70 % d’entre eux sont installés de manière aléatoire par des citoyens, chacun agissant selon sa propre appréciation. « Nous nous sommes retrouvés dans des impasses à cause de ces ralentisseurs », a-t-il déploré, indiquant que des instructions ont été adressées aux walis pour procéder à leur retrait. Il a même évoqué la présence, « malheureusement », de ralentisseurs sur l’autoroute, promettant une prise en charge rapide de ce dossier. Enfin, Saïd Sayoud a rappelé que l’installation des ralentisseurs relève exclusivement des services des travaux publics et non des citoyens. Il a assuré que de nouveaux ralentisseurs seront reconstruits conformément aux normes et spécifications techniques requises, dans l’objectif d’améliorer la sécurité routière sans entraver la fluidité de la circulation.
Sarah O.















































