Le projet d’extension du périmètre d’irrigation de Bousfer (daïra d’Aïn El Turck) à Oran qui s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de rationalisation de l’utilisation des ressources en eau, touche à sa fin, a indiqué mardi la Directrice locale des ressources en eau, Nassima Tahri.
Mme Tahri a précisé à l’APS que ce projet, qui couvre une superficie de 720 hectares, vise la valorisation des eaux usées traitées et la préservation des ressources hydriques, soulignant que le taux d’avancement des travaux a atteint 80%. Ces 720 hectares viennent s’ajouter aux 450 hectares déjà irrigués avec les eaux traitées de la station d’épuration de Cap Falcon, d’une capacité de 30.000 m³ par jour. Ainsi, la superficie totale irriguée de cette façon dépassera les 1.000 hectares, ce qui permettra de confier sa gestion à l’Office national de l’irrigation et du drainage (Onid). Mme Tahri a fait savoir que les travaux de réalisation des réseaux d’irrigation sont achevés, et que la pose des géomembranes au niveau des bassins devrait être terminée d’ici trois semaines. Une fois, la pose des membranes achevée, l’utilisation des eaux épurées de la station pourra commencer, assurant ainsi une ressource hydrique durable pour l’extension de la superficie irriguée, a-t-elle encore noté.
« Ce projet est initié dans le cadre de la politique nationale de rationalisation de l’utilisation des ressources en eau, particulièrement dans un contexte de changements climatiques et de pénurie d’eau », a-t-elle encore dit, ajoutant que « la réutilisation des eaux traitées à des fins agricoles contribue efficacement à soutenir la production agricole et à réduire la pression sur les ressources traditionnelles ». Elle a enfin fait savoir que ses services travaillent en coordination avec les agriculteurs et les investisseurs locaux afin de garantir une utilisation optimale de ces eaux, tout en organisant des campagnes de sensibilisation sur l’importance de préserver ces infrastructures et d’assurer leur entretien régulier.