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Pèlerins arnaqués par des agences de voyages : L’enquête diligentée toujours en cours

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Pour le ministre des affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, avant de poursuive en justice les agences de voyages « arnaqueuses » il faut d’abord les identifier, et c’est ce que l’enquête mise en place serait en train de faire.
S’exprimant hier lors d’une conférence de presse en marge d’une réunion nationale avec les directeurs de wilayas à Dar El Imam, le ministre a souligné que les agences étant derrière l’arnaque de plusieurs pèlerins lors de la précédente saison du Hadj étaient « non agréées », et pour les poursuivre en justice il faut d’abord les identifier.
Mohamed Aissa a rappelé à cet effet qu’une enquête avait été diligentée pour connaître ces responsables qui seront par la suite sévèrement sanctionnés. « L’enquête débouchera sur des résolutions », a-t-il assuré. Pour le ministre, il est impératif de défendre l’honneur des pèlerins algériens et de poursuivre en justice les pseudo-agences de voyages. Il sera également question, ajoute-t-il, de préparer au mieux la prochaine saison du Hadj en coordination avec les autorités saoudiennes afin d’éviter la reproduction de semblables scénarios. Il convient de rappeler à ce titre, que lors de la période de Hadj précédente, 47 Algériens s’étaient fait arnaquer par une agence de voyage.
Les visas qui leur ont été délivrés pour accomplir le pèlerinage étaient dépourvus d’autorisation. Ayant attendu une solution à leur problème 42h à l’aéroport Quassim, ces pèlerins ont fini par être pris en charge par les autorités saoudiennes.
Le directeur de l’office du Hadj et de la Omra, Youcef Azzouza, avait confirmé suite à cet incident que les pratiques de ce genre étaient malheureusement courantes. Par ailleurs, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, avait insisté lors de son intervention sur la nécessité de revoir la formation des Imams.
Le ministre qui reconnait l’existence de retards et de failles dans ce domaine a en effet indiqué que son ministère s’attèle à former des imams-pôles qui assureront par la suite la formation d’autres imams. Selon lui, un bon imam est celui qui est capable d’influencer son entourage en donnant le bon exemple. C’est aussi celui qui est compétent en termes d’orientation sociale. Le problème qui existe aujourd’hui, reconnaît-il, c’est l’apparition de nouvelles croyances et de plusieurs sectes en Algérie et qui ne sont pas tout à fait bien définis pour être traitées et abordées par les imams.
La formation sera révisée dans ce sens, ce qui permettra de cerner au mieux les phénomènes de société pour mieux les neutraliser, a laissé entendre le responsable.
Toujours dans le cadre de la formation, Mohamed Aissa, a fait savoir que l’année 2017 sera une année d’excellence dans ce domaine appelant les écoles et les instituts de formation à mieux se préparer pour accueillir le flux important d’étudiants, notamment, ceux qui viennent des pays du Sahel. Évoquant d’autre part la question du fonds El Zakat, le ministre assure que celui-ci est mis à la disposition des gens qui sont réellement dans le besoin. Le fonds compte aujourd’hui plus de 100 milliards annuellement et les aides sont octroyées par compte CCP aux nécessiteux, a-t-il affirmé.
Ania Nait Chalal

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