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(Pas de) Tehlab

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• La grande perversion, dérive, des réseaux sociaux, réside sans doute dans l’encouragement, jusqu’à l’overdose, de de ce penchant inné qua toujours trainé l’Homme, telle une maladie honteuse. Il s’agit de son penchant maladif et sulfureux pour le voyeurisme, et le « matuvisme ».
• Il est vrai que l’Homme adore s’exhiber. Mais rien à voir avec la demeure en verre rêvée par André Frènaud. Tout en lui est léger, frivole, superficiel et artificiel.
• Oui, mais le comble du voyeurisme morbide vient d’être atteint avec la possibilité –légale, je précise- de voir mourir, agoniser, une personne en direct sur Facebook. Jusqu’à ce que mort s’en suive ?
• Wana aâreft
M. A.

N.B : Militant pour une fin de vie «digne», Alain Cocq, atteint d’une maladie incurable, a annoncé, dans la nuit de vendredi à samedi sur Facebook, avoir cessé son traitement, toute alimentation et hydratation, se laissant ainsi mourir en direct afin de dénoncer «l’agonie» qu’impose la loi actuelle sur la fin de vie, relate l’AFP. «Le chemin de la délivrance commence et, croyez-moi, j’en suis heureux», a déclaré Alain Cocq sur son compte Facebook, peu après minuit, en annonçant avoir «fini son dernier repas» et cessé toute hydratation et tout traitement. «Je sais que les jours qui m’attendent vont être difficiles mais j’ai pris ma décision et je suis serein», a-t-il ajouté. «Ce n’est pas un suicide», précise le malade, rappelant qu’il est catholique. «Je suis dans le cas prévu par la loi où un patient peut arrêter son traitement», explique-t-il, disant que, dans ces cas-là, le décès suit «dans les deux à cinq voire sept jours». «Moi, avec mon état, ça risque d’être rapide». «Ça sera très dur mais ça ne sera pas trop grand chose par rapport à tout ce que j’ai vécu», poursuit Alain Cocq depuis le lit médicalisé installé à son domicile et qu’il ne peut plus quitter. Tendant un gobelet en plastique à la caméra, il lance par la suite un dernier mot: «Voilà les amis, je bois un dernier coup à votre santé», avant de conclure son message très poignant par un «ainsi va la vie. Au revoir». Selon le journaliste de l’AFP Loïc Vennin, Alain Cocq avait peu auparavant essuyé un refus d’Emmanuel Macron de l’aider à mourir en autorisant un suicide assisté. Dans un second temps nous avons appris que Facebook a bloqué la diffusion de cette vidéo qui, je présume aurait totalisé des millions, ou des milliards de « like »

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