La résistance en Cisjordanie occupée mène des affrontements intenses à Jénine, Naplouse et Tulkarem, infligeant des pertes sévères aux forces d’occupation sionistes qui mènent une guerre génocidaire contre le peuple palestinien, depuis plus de 11 mois, à Ghaza comme en Cisjordanie occupées.
Depuis l’intensification et l’escalade de l’agression militaire israélienne en Cisjordanie occupée mercredi dernier à ce jour, 31 citoyens palestiniens ont été martyrisés, dont 18 à Jénine, 6 à Tulkarem, 4 à Tubas, et 3 à El-Khalil, les villes palestiniennes occupées, portant le nombre total de martyrs en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre dernier à 683 martyrs. Cette bataille dans son septième jour, continue aussi à causer des pertes dans les rangs des soldats sionistes et de leurs équipements. À titre d’exemple, hier, la résistance armée palestinienne, de la brigade al-Qassam ont tendu une embuscade à une unité israélienne dans le quartier al-Balawna du camp de Tulkarem, au nord de la Cisjordanie occupée, infligeant des blessures significatives à l’unité militaire israélienne. Aussi les brigades des martyrs d’El-Qods de Jénine ont annoncé que les « combattants sont déterminés et continuent de repousser les forces d’occupation sur différents fronts », en bombardant les militaires de l’occupant israélien d’occupation et les véhicules militaires avec des rafales de balles et des explosifs. Elles ont précisé que leurs combattants avaient intensément bombardé les troupes d’infanterie sur les axes des martyrs et de Kafr Dan, obtenant des blessures directes. Les brigades El-Qods – Bataillon de Tulkarem ont confirmé avoir fait exploser un engin explosif de haute puissance préalablement préparé dans un rassemblement de véhicules militaires dans le quartier Al-Balawna. De leur côté, les Brigades des Martyrs d’al-Aqsa – Naplouse ont rapporté des combats intenses avec les forces d’occupation qui ont envahi le camp de Balata, utilisant des armes automatiques et des explosifs. Les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa – Jénine ont déclaré avoir mené des affrontements violents avec les forces d’occupation autour d’une maison assiégée à Kafr Dan, utilisant des armes automatiques et des explosifs, avec des blessures directes confirmées. À Tulkarem, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa ont confirmé avoir ciblé une unité d’infanterie israélienne dans le quartier al-Balawna avec un engin explosif. hier matin, les Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa – Tulkarem ont annoncé la mort d’un soldat israélien et des blessures infligées à plusieurs membres de l’armée d’occupation. Elles ont ajouté que ces pertes sont le résultat d’une embuscade minutieusement préparée par leurs combattants, en collaboration avec les Brigades al-Qassam, dans le quartier Al-Ghanem du camp de Tulkarem. Un enfant a été tué par les balles des forces d’occupation au cours de l’incursion continue dans le camp de Tulkarem hier matin. Des sources médicales et locales ont rapporté que l’enfant Muhammad Kanaan a été tué par les balles des tireurs d’élite israéliens à la tête, alors qu’il se trouvait avec son père dans un quartier du camp. Son père a également été blessé par les balles des forces d’occupation et a été transféré avec l’enfant à l’hôpital gouvernemental de Shahid Thabet Thabet. Les forces d’occupation continuent d’envahir le camp de Tulkarem en renforçant le siège et en déployant des tireurs d’élite autour de lui, tandis que les avions de surveillance ne quittent pas le ciel de la ville et de ses camps à basse altitude. Les forces d’occupation ont également envahi le quartier d’Azbat al-Jarad à l’est de Tulkarem, ont assiégé une maison après l’avoir encerclée et ont mené des perquisitions, interrogeant et enquêtant sur toutes les personnes présentes, sans qu’aucune arrestation ne soit signalée. Elles ont envahi le quartier de Dnaaba à l’est de Tulkarem et ont assiégé l’hôpital gouvernemental Shahid Thabet Thabet après avoir envahi la ville de Tulkarem. Les forces d’occupation ont envahi le camp de Balata, la ville de Salem à l’est de Naplouse, et la ville de Qalqilya au nord de la Cisjordanie. Les forces d’occupation ont agressé des secouristes et un blessé près de l’hôpital Ibn Sina à Jénine, et plusieurs journalistes ont été blessés par les balles de l’occupation à Kafr Dan, Jénine. Le Croissant-Rouge palestinien a rapporté la mort d’une fille de 16 ans par les balles des forces d’occupation à Kafr Dan. Les forces d’occupation ont détruit les routes et les infrastructures et ont mené une campagne d’arrestations à Jénine. À ElKhalil, elles ont lancé une campagne d’arrestations et de fouilles dans les localités de Beit Fajjar, Sa’ir et Idna, et ont envahi la localité de Silwan au sud de la mosquée Al-Aqsa. Dans le cadre de l’agression israélienne, les forces d’occupation ont envahi ce matin, mardi, le campus de l’Université de Birzeit au nord de Ramallah. Selon des sources locales, les soldats d’occupation ont causé des dégâts aux biens des organisations estudiantines, confisquant de nombreux objets et imprimés liés aux activités étudiantes. Les sources ont également rapporté que les soldats d’occupation ont collé des affiches de terreur pour les étudiants, les appelant à ne pas participer aux activités étudiantes, menaçant de « détruire leur avenir ». Alors que les services de renseignement israéliens ont convoqué hier le prédicateur de la mosquée Al-Aqsa, Cheikh Ikrima Sabri, pour une enquête à la prison de Moscobiya à Jérusalem occupée. Le bureau juridique de Cheikh Ikrima Sabri a indiqué que les services de renseignement israéliens avaient envahi sa maison et l’avaient convoqué pour une enquête au « Service 4 » dédié aux interrogatoires des Jérusalémites à la prison de Moscobiya, à 9 heures du matin.
Les frappes sionistes contre Ghaza continuent de causer des carnages avec 33 morts et 67 blessés
L’occupation israélienne intensifie ses frappes sur la bande de Ghaza, ciblant principalement le sud et le centre de la région, et causant de nouveaux décès et blessés. Au cours des dernières 24 heures, les forces d’occupation ont perpétré trois massacres contre des familles, faisant 33 morts et 67 blessés. Deux personnes ont été tuées lors de frappes israéliennes sur des tentes de déplacés situées autour de la vieille prison d’Asda, à l’ouest de Khan Younès, dans le sud de Ghaza. Des sources médicales ont signalé plusieurs blessés parmi les civils, ainsi que des personnes portées disparues après que l’aviation israélienne ait attaqué des tentes abritant des déplacés au nord-ouest de Khan Younès. Les avions israéliens ont également bombardé une maison dans le camp de réfugiés de Bureij, au centre de Ghaza. Des tirs israéliens ont ciblé les environs des tours des prisonniers au nord-ouest du camp de réfugiés de Nuseirat, accompagnés de tirs d’artillerie et d’échanges de tirs intenses dans le camp. À l’est de la ville de Ghaza, une maison située dans la rue du Tunnel a été incendiée par les frappes israéliennes, tandis que des tirs d’artillerie ont touché le quartier d’Az-Zaytoun, au sud-est de la ville. Depuis le début de cette offensive le 7 octobre 2023, les forces d’occupation poursuivent leur agressivité terrestre, maritime et aérienne sur Ghaza. Le bilan des victimes s’élève désormais à 40 819 martyrs, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Le nombre de blessés atteint 94 291, et des milliers de victimes sont encore sous les décombres.
L’entité sioniste craint une nouvelle intifada en Cisjordanie occupée
Les colons en Cisjordanie occupée manifestent une inquiétude croissante face à l’intensification des opérations de résistance palestinienne, la perte de sécurité, et la crainte d’une nouvelle intifada. Le quotidien israélien Yedioth Ahronoth a rapporté hier que l’attaque de Gush Etzion a particulièrement alarmé les colons. Ces derniers expriment leur inquiétude face à « l’augmentation des incidents et des jets de pierres, ainsi que la présence de bombes et de voitures piégées aux entrées des colonies », et se disent préoccupés par la circulation des armes dans les villages palestiniens. Les colons craignent que les opérations de résistance en Cisjordanie occupée ne transforment la région en un front secondaire, en décalage avec la réalité actuelle. Ils ont appelé les forces de sécurité et militaires israéliennes à intervenir de manière proactive pour restaurer la sécurité, affirmant qu’il est « impossible de laisser cette situation perdurer ». Ils ont exprimé leur désir d’éviter de revenir aux jours de la deuxième intifada, marqués par des explosions fréquentes en Israël. Dans ce contexte, des analystes militaires israéliens avertissent du danger de l’escalade en Cisjordanie occupée, qui est devenue un front supplémentaire aux côtés des zones nord et sud. Nier Dvori, correspondant militaire de la chaîne « 12 », a appelé à une mobilisation totale des alertes non seulement sur les plans sécuritaire et militaire, mais aussi politique. Dvori estime que « l’escalade en Cisjordanie occupée n’est pas limitée au nord, mais touche aussi Hébron et d’autres régions », et souligne que cette situation disperse les forces israéliennes sur plusieurs fronts. Alon Ben David, analyste politique de la chaîne « 13 », note que la Cisjordanie occupée, auparavant considérée comme « la troisième ligne de front », évolue vers un front « plus sérieux », notamment avec la montée de tensions à Hébron. Selon lui, lorsque ce front s’embrase, il est très difficile de l’éteindre. Ben David met en garde contre le fait que l’escalade en Cisjordanie occupée pourrait entraîner un besoin accru de troupes israéliennes, ce qui entraînerait un manque de forces sur d’autres fronts, comme le nord et Ghaza. Il précise qu’il y a actuellement 23 bataillons palestiniens opérant en Cisjordanie occupée.
Face aux crimes sionistes, l’OLP réaffirme « la priorité de contrer » l’occupation israélienne
Le Comité exécutif (CE) de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a réaffirmé, lors d’une réunion à Ramallah, sa priorité de contrer l’occupation sioniste et de mettre fin au génocide ainsi qu’au nettoyage ethnique en cours contre le peuple palestinien, notamment dans la bande de Ghaza. Le CE de l’OLP a mis l’accent sur l’importance de renforcer l’unité nationale, tout en condamnant l’escalade des attaques, des incursions et du blocus imposé par les forces sionistes en Cisjordanie occupée, y compris à Elqods. Selon l’OLP, ces agressions s’inscrivent dans le cadre d’une campagne plus vaste visant à terroriser la population palestinienne et à nier ses droits légitimes, tels que l’établissement d’un État indépendant et le retour des réfugiés. Le Comité exécutif a dénoncé les tentatives sionistes délibérées de déplacer les Palestiniens et d’imposer un nettoyage ethnique sur les terres usurpées, soulignant que ces projets seront déjoués grâce à la résilience, l’unité et la détermination du peuple palestinien. Le CE a affirmé que, malgré les tentatives de saper la cause nationale et de déplacer la population, le peuple palestinien vaincra, à la fois à Ghaza et en Cisjordanie occupée, y compris à El-Qods. Le CE de l’OLP a également décidé de se mobiliser sur tous les fronts pour contrer les plans et les agressions sionistes, appelant à une action internationale urgente, notamment avec les pays arabes et musulmans. Le Comité a réaffirmé que le peuple palestinien restera uni et déterminé à poursuivre sa lutte contre l’occupation et la violence des colons, quelles que soient les épreuves à surmonter.
Des ONG dénoncent la destruction des infrastructures de santé par l’occupation sioniste
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a tiré la sonnette d’alarme concernant la réapparition de la polio dans la bande de Ghaza, après 25 ans d’éradication. Selon MSF, ce retour de la maladie est directement lié à la destruction continue des infrastructures et du système de santé par l’armée d’occupation sioniste. Dans un message publié sur la plateforme « X », l’organisation a précisé que « les conditions de vie insalubres et dégradées, associées à un accès limité à la vaccination, favorisent la propagation de la polio ». Le ministère de la Santé palestinien à Ghaza, en collaboration avec l’UNRWA, l’OMS et l’UNICEF, a lancé samedi une campagne de vaccination ciblant 640 000 enfants de moins de 10 ans. MSF, impliquée dans cette initiative, soutient logistiquement et organisationnellement cinq centres de santé à Deir Al-Balah et Khan Youniès, au centre et au sud de Ghaza. Malgré cet effort, l’ONG a averti que cette campagne, bien que positive, reste « une goutte d’eau dans l’océan » face aux besoins humanitaires massifs dans la région. MSF insiste sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat et durable pour permettre un accès adéquat aux soins de santé, soulignant que le système médical de Ghaza est « presque totalement détruit », avec seulement 16 hôpitaux encore fonctionnels sur les 36 que comptait la région.
Déjà, 87 000 enfants ont reçu une première dose de vaccin, selon les agences des Nations Unies. Les organisations de santé et de défense des droits humains mettent en garde depuis des mois contre les risques accrus d’épidémies dans la bande de Ghaza, exacerbés par le manque de médicaments et de vaccins, ainsi que par les conditions de vie déplorables des populations déplacées.
Abdallah Bou Habib insiste sur la mise en œuvre totale de la Résolution 1701 pour une paix durable
Le ministre libanais des Affaires étrangères et des Émigrés, Abdallah Bou Habib, a exhorté « à la pleine application de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU », afin de prévenir une nouvelle escalade dans la région. Indiquant que « la mise en œuvre complète des résolutions des Nations unies dans la région permettrait d’instaurer une paix durable », il a souligné que « les solutions militaires ne feraient qu’aggraver le conflit », a-t-il averti. Ces déclarations ont été faites lors d’un entretien téléphonique avec le ministre suisse des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, où les deux responsables ont échangé sur les récents développements régionaux.
Le Liban réitère son engagement envers la Résolution 1701, adoptée en 2006, qui prévoit notamment un cessez-le-feu, le retrait des forces d’occupation sionistes du sud du Liban et la création d’une zone démilitarisée. De son côté, Cassis a salué « les excellentes relations entre le Liban et la Suisse » et a réaffirmé l’importance du respect du droit international comme base pour résoudre les conflits.
M. Seghilani