La résistance palestinienne continue d’opposer une lutte acharnée à l’occupation sioniste, tant sur le terrain qu’à travers le cadre diplomatique, dans un contexte d’escalade persistante et de souffrances humanitaires extrêmes dans la bande de Ghaza. Selon le Centre palestinien d’information, 56 actions de résistance, tant populaires qu’armées, ont été recensées en Cisjordanie occupée au cours de la semaine écoulée. Ces actions incluent notamment une opération de véhicule-bélier et une attaque par balles ciblant des forces d’occupation. Le rapport indique également que de jeunes résistants ont repoussé à sept reprises des agressions de colons sionistes, endommageant au passage un de leurs véhicules. Les affrontements se sont intensifiés dans plus de 41 localités, où les manifestants ont affronté les soldats sionistes à coups de pierres. Cinq manifestations populaires ont aussi eu lieu pour dénoncer les crimes de guerre et les massacres perpétrés contre les civils palestiniens.
L’occupation essuie un coup à Khan Younès
Dans le sud de Ghaza, les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée de la résistance palestinienne, ont revendiqué l’attaque d’un véhicule blindé de type « Namer » appartenant aux forces d’occupation. Selon un communiqué diffusé via leur chaîne Telegram, les combattants ont visé le blindé avec un missile Yassin 105, alors qu’un soldat sioniste se trouvait à bord, près du carrefour de la rue 5, dans le secteur ouest de Khan Younès. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la bataille « Déluge d’Al-Aqsa », que les Brigades mènent depuis plus d’un an et demi pour contrer l’agression israélienne. La résistance maintient son engagement à défendre le peuple palestinien face à l’invasion terrestre et aérienne de plus en plus brutale de l’occupant.
Négociations : un engagement constant malgré les accusations US
Parallèlement aux combats, le dossier du cessez-le-feu reste au cœur des préoccupations diplomatiques. Dans un communiqué diffusé vendredi, les factions de la résistance palestinienne, en tête desquelles la résistance palestinienne (Hamas), ont affirmé que leur dernier projet de réponse aux propositions de trêve était le fruit de consultations approfondies avec les médiateurs et les partenaires régionaux. Selon elles, ce document ouvre une voie réaliste pour mettre fin à la guerre génocidaire et soulager la souffrance du peuple palestinien. Les factions ont fermement dénoncé les propos du représentant américain, Steve Weintzkov, qui a accusé la délégation palestinienne de faire obstacle à un accord. Selon les factions, ces propos sont infondés et méprisent les efforts réels déployés par les négociateurs palestiniens à Doha.
La responsabilité nationale et la volonté d’aboutir à un accord
De son côté, la résistance palestinienne a renouvelé son engagement dans le processus diplomatique. Elle souligne avoir répondu positivement à toutes les remarques des médiateurs et s’être montrée souple et responsable depuis le début des pourparlers. La résistance exprime par ailleurs son incompréhension face aux attaques verbales américaines, qui contredisent les réactions positives des médiateurs, selon lesquelles la réponse palestinienne constitue un pas important vers une solution. Elle affirme sa détermination à poursuivre les négociations, à aplanir les divergences et à parvenir à un cessez-le-feu durable, qui mettrait fin à l’agression et lèverait le blocus illégal de Ghaza.
Les points-clés du projet de trêve : aides humanitaires et retrait militaire
Des sources palestiniennes proches des négociations ont révélé à la chaîne Al-Mayadeen que la dernière proposition palestinienne insistait notamment sur l’entrée urgente et massive de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza ; la définition claire des cartes de retrait des forces d’occupation ; l’établissement de garanties solides pour un arrêt durable des hostilités.
Une situation humanitaire insoutenable sous blocus
Pendant que les négociations stagnent, la population de Ghaza continue de faire face à des bombardements quotidiens, une famine imposée, un blocus étouffant et l’effondrement total du système de santé. Les civils paient le prix fort dans une guerre qui semble sans fin, tandis que la communauté internationale peine à imposer des mesures concrètes. Les derniers développements illustrent à la fois la résilience de la résistance palestinienne, sa capacité d’action sur le terrain, et sa volonté politique d’aboutir à une issue pacifique. Face aux attaques militaires et aux manipulations diplomatiques, la résistance insiste : la priorité reste la protection du peuple palestinien et la fin de l’impunité de l’entité sioniste.
M. S.
