Le système colonial israélien avec ses crimes et sa barbarie ainsi que son opposition à tous les droits légitimes des Palestiniens, continue de motiver la résistance populaire et armée du peuple palestinien, alors que de leur côté, les soutiens de ce système colonial sioniste, c’est-à-dire les pays atlantistes, font perdurer les génocides des Palestiniens, depuis plus de 104 jours. De leur côté, les soutiens au peuple palestinien, du Yémen, à l’Irak, et du Liban à la Syrie, appellent à l’arrêt de l’agression sioniste et à la levée du blocus contre la population de Ghaza, pour que les armes se taisent sur ces fronts. C’est la première fois qu’une organisation, celle des houthis du Yémen, qui appelle à la paix et à la fourniture de l’aide humanitaire à la population palestinienne de Ghaza, menacée de génocide du fait de l’agression sioniste, est classée comme terroriste. Les observateurs lucides font constater que seule la lutte de libération nationale du peuple palestinien appuyée par la mobilisation internationale de solidarité est en mesure de faire aboutir leurs droits légitimes. C’est ce qui se déroule sur place à Ghaza, en Cisjordanie occupée où les combattants palestiniens résistent et dans le même temps les Yéménites mettent en difficulté l’économie de l’État colonial sioniste. Des voix se font entendre, y compris parmi des dirigeants de pays de l’Union européenne pour des pressions sur l’entité sioniste, diplomatiques et économiques, pour l’obliger à mettre fin à son agression contre Ghaza et à laisser passer l’aide humanitaire à la population palestinienne assiégée. À Kampala (Ouganda), la séance inaugurale du 19e Sommet du Mouvement des Non-alignés (MNA), tenue vendredi, a été marquée par une condamnation unanime de l’agression sioniste contre le peuple palestinien. À cette occasion, le Président de la 78e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, Denis Francis, a appelé à un « arrêt immédiat » de l’agression sioniste contre Ghaza et à l’acheminent d' »urgence » des aides humanitaires aux zones touchées, affirmant que la solution pacifique et politique demeurait la « seule issue » pour le règlement définitif de la question palestinienne. Il a exprimé, dans ce sens, son soutien à toute initiative à cet effet.
Amnesty dénonce l’entité sioniste
Durant plusieurs jours consécutifs, l’interruption totale des communications et des services Internet dans la bande de Ghaza s’est poursuivie en raison de l’agression sioniste en cours. Le secteur des communications souffre d’un ciblage constant, puisque l’ampleur des destructions a atteint plus de 80 %. L’organisation de défense des droits de l’homme Amnesty International a dénoncé, via la plateforme « X », les coupures prolongées des télécommunications à Ghaza, mettant en garde contre « l’aggravation de la situation humanitaire et le risque d’empêcher les organisations humanitaires d’y mener des missions ». Il s’agit de la neuvième panne de communication depuis le 7 octobre. L’absence de connectivité dans la bande de Ghaza « met en danger les civils, entrave les services de secours et l’acheminement de l’aide humanitaire, et prive les gens d’accès à des informations vitales », a alerté Amnesty. Selon les informations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) publiées mercredi, le manque d’accès à Internet a « limité » l’agence humanitaire dans sa capacité à fournir de nouvelles informations.
Hier, les médias ont rapporté que la dernière université encore debout à Ghaza a été détruite par l’armée sioniste, dernière atteinte au secteur de l’enseignement de l’enclave palestinienne, soumise à une guerre génocidaire depuis le 7 octobre dernier. L’université Al-Israa de Ghaza a été détruite mercredi par l’entité sioniste après que ses soldats aient fait exploser des centaines de mines terrestres attachées au bâtiment. « L’armée sioniste l’a occupé et utilisé comme base militaire pour ses attaques et comme centre pour détenir des civils palestiniens « , a écrit l’Université Al-Israa sur sa page Facebook. Des universitaires et des utilisateurs des réseaux sociaux du monde entier ont appelé à un boycott universitaire total de l’entité sioniste, l’accusant de cibler délibérément et directement les établissements d’enseignement de Ghaza, ainsi que les centres culturels.
M. R.
