Accueil ACTUALITÉ PAIX, SÉCURITÉ ET DÉVELOPPEMENT : Le deuxième sommet Russie-Afrique marque la différence

PAIX, SÉCURITÉ ET DÉVELOPPEMENT : Le deuxième sommet Russie-Afrique marque la différence

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Dans une dizaine de jours, se tiendra du 27 au 28 juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, au centre de congrès et d’exposition ExpoForum, le Deuxième sommet Russie-Afrique et le Forum économique et humanitaire qui y est associé autour du triptyque : « Pour la paix, la sécurité et le développement ». Il est annoncé comme différent de sa première édition qui s’était tenue à Sotchi du 22 au 24 octobre 2019. Il sera également foncièrement différent des formats appliqués par les pays occidentaux, notamment la France, et même l’Union européenne, dans leurs sommets avec l’Afrique où, comme l’ont souvent noté des dirigeants et l’opinion africaine,  de  nombreuses questions préoccupantes pour les pays africains  ne sont pas prises en compte ; c’est la vision  et l’approche des pays occidentaux, sous-tendus par leurs  intérêts exclusifs qui prennent le dessus. Au contraire, selon l’agence Tass, les représentants des ambassades de plusieurs pays africains ont affirmé qu’ils ont activement participé à l’élaboration des documents qui sortiront des travaux du Sommet Russie-Afrique, y compris ceux liés à la sécurité. La même source indique qu’il s’agit notamment d’une déclaration politique générale, en plus de plusieurs autres documents. Il est également question d’accords liés à la coopération dans l’espace extra-atmosphérique, les mesures de lutte contre le terrorisme et la coopération sécuritaire, économique et humanitaire. Le programme de ce deuxième sommet Russie-Afrique qui réunira les dirigeants de la Russie et des représentants de plus de 50 pays africains, ainsi que ceux d’organisations régionales et internationales, des milieux d’affaires, de la société civile et des médias, sera consacré à un éventail de sujets très large, incluant la coopération humanitaire et économique et l’élargissement des BRICS. Il vise à renforcer le partenariat stratégique entre la Russie et l’Afrique, à promouvoir le dialogue politique, à élargir la coopération économique et à encourager les échanges culturels et humanitaires. Le sommet Russie-Afrique s’inscrit dans la dynamique d’émergence du monde multipolaire et les pays africains ne manquent pas une occasion pour réaffirmer leur volonté d’être des acteurs majeurs dans cette nouvelle architecture mondiale. Le 30 juin dernier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que la plupart des pays africains sera représentée au plus haut niveau au sommet Russie-Afrique en juillet prochain. « Quasiment tous les pays ont confirmé leur participation. Celle de haut niveau – par plus d’une ou deux dizaines », soit « plus de la moitié » des États africains, a fait savoir le ministre lors d’un point de presse. Et ceci « malgré une pression effrontée de la part des pays occidentaux, leur demandant tous les jours soit de renoncer à la visite du sommet soit de baisser le niveau de présence », a souligné Lavrov. L’événement sera marqué par l’adoption d’une grande déclaration qui est actuellement en cours de préparation, a-t-il annoncé. Le programme du Forum comprend plus de 30 sessions plénières et réunions thématiques sur les questions les plus importantes des échanges entre la Russie et les pays africains. Les discussions porteront sur une variété de questions qui sont divisées en quatre blocs : « Technologie et sécurité pour un développement souverain qui profite aux peuples »; « Sécurité intégrée et développement souverain », « Coopération scientifique et technologique » ; « La sphère humanitaire et sociale: travailler ensemble pour une nouvelle qualité de vie ». En marge du Forum économique et humanitaire Russie-Afrique se tiendront, entre autres, un Forum des médias, un Congrès des recteurs d’université, une table ronde avec les plus hautes instances d’audit russes et africaines, des rencontres dans le cadre du programme pour la jeunesse, des sessions des forums des entreprises créatives et de la «Société saine», ainsi que des sessions sur la coopération entre les autorités et les entreprises russes et africaines dans le secteur des métaux précieux.
M’hamed Rebah

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