La signature par la Coordination des mouvements de l’Azawed (CMA) de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, se fera, le 20 juin prochain, dans la capitale malienne. C’est l’annonce faite par le chef de la délégation et représentant de la CMA, Bilal, Ag Acherif, hier, à Alger. Pour ce représentant de la CMA « si tout va bien, nous signerons l’accord de paix le 20 juin prochain à Bamako » a-t-il affirmé, dans une déclaration en marge d’une rencontre consacrée aux concertations autour de la mise en œuvre des points contenus dans l’Accord d’Alger, pour la paix et la réconciliation au Mali. Rappelons, que le document en question a été signé, par l’ensemble des participants au processus du dialogue inter-malien, tenus à Alger, début mars dernier, à l’exception des membres de la CMA qui ont émis des réserves sur certains points de l’Accord d’Alger pour le règlement de la crise malienne. À la veille de la cérémonie officielle de signature du dit document, tenue le 15 mai dernier, dans la capitale malienne, deux composantes, des cinq que compte la CMA, se sont retrouvées à Alger, pour parapher l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, document sanctionnant le long processus d’alger, du dialogue inter-malien. Le document a été paraphé à Alger par la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la CM-FPR2 (Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance), deux composantes, des cinq que compte la CMA. Le lendemain de la signature de ces deux membres de la CMa, Bamako a abrité la cérémonie de signature officielle du document en question, pour la paix et la réconciliation au Mali, paraphé par le gouvernement malien, les mouvements politico-militaires du nord du Mali engagés au sein de la « Plateforme d’Alger » et par l’équipe de la médiation internationale conduite par l’Algérie. Avec l’annonce par le chef de la délégation et représentant de la CMA, Bilal Ag Acherif, affirmant que le 20 juin prochain verra, les membres de la CMA apporter leur paraphe sur l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, dans la capitale malienne, les chances de voire ce pays sortir des tensions et des conflits qui l’ont rongé se sont consolidés. Ce qui ouvrira davantage les perspectives de voire, outre les dépassements et les tensions, à l’origine de pertes d’autres vies humaines dans ce pays, des perspectives effectives au retour de la paix, notamment au Nord malien. Condition fondamentale pour toutes démarches visant l’épanouissement et le développement dans ce pays, notamment au Nord du Mali. Pays qui fait face, faut-il le rappeler, à la menace et aux actes des groupes terroristes et ses réseaux de ramifications, dont le trafic de drogue et des armes, qui menace outre le mali et sa partie nord, la région sahélo-sahélienne.
Karima Bernnour