Les Forces de l’Alternative démocratique (FAD) ont réaffirmé hier que la transition démocratique et le dialogue inclusif en Algérie, qui sera couronnée par un pacte national et politique consensuel, est la seule solution de sortie de la crise actuelle. C’est par la voix de l’un de ses membres, Ali Laskri, coordinateur du présidium du FFS, que le projet des FAD, qui regroupent sept partis politiques et la LADDH, ont relancé leur initiative. Intervenant, lors de l’installation d’un comité de base des FAD à Oran, Laskri pose qu’«il nous faut un dialogue inclusif, un pacte politique consensuel et une transition démocratique», affirme-t-il dans son intervention. Il ajoute par dire que «ce dialogue doit inclure tous les algériens, les acteurs politiques et sociaux, les personnalités et les représentants du mouvement», explique-t-il. «Notre pacte politique consensuel sera comme celui des Forces de l’alternative démocratique, où on réalisera une transition démocratique dont les instances seront dégagées du peuple», assure-t-il encore. Dans cette démarche, poursuit Laskri, le pouvoir « doit accompagner la transition qui est obligatoire pour réaliser les revendications populaires», affirme-t-il. Ceci, en rejetant encore une fois la feuille de route du pouvoir qui fixe les élections présidentielles pour le 12 décembre prochain. «On ne peut pas aller vers des élections ni dans les dates fixées ou à n’importe quel moment», plaide-t-il. Pour les FAD, les présidentielles représentent un «danger pour le pays», c’est pour cela que seule la «transition peut garantir la souveraineté du peuple». «Le peuple, sortant chaque vendredi et mardi en marches pacifiques, est clair dans ses revendications. Il refuse les élections et demande la transparence et la démocratie ainsi que la crédibilité et la légitimité des institutions tel le parlement», indique Laskri. Abordant la question des détenus d’opinion, le membre des FAD a appelé à leur libération notamment le Moudjahid Lakhdar Bouregâa et les jeunes du mouvement pacifique. Dans le même sillage, il cible à nouveau les hautes autorités, suggérant que «le pouvoir réel doit savoir que le peuple ne fera pas machine arrière». Par ailleurs, les FAD ont dénoncé le passage du projet de loi sur les hydrocarbures. « Si ce projet passera par le parlement ça sera une trahison au peuple algérien et à la Guerre de Libération nationale ainsi qu’au mouvement du 22 février», affirment-elles.
Sarah Oubraham
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