Un nombre importants d’entreprises et opérateurs nationaux publics et privés ont pris part au Salon international Import-Export-Interafricain (IMPEX 2021), inauguré hier au Centre international des conférences à Alger. Il est dédié à la promotion des échanges économiques et commerciaux entre l’Algérie et les pays africains. L’objectif principal étant, ainsi, d’offrir des opportunités et des marchés porteurs aux producteurs nationaux, hors-hydrocarbures, d’exporter leurs produits vers tous ces pays.
Cet événement est en plus une occasion de faire la promotion des nouveaux « atouts » de l’économie algérienne en matière d’infrastructures, de logistique et de transport routier, avec la route Transsaharienne et le futur port commercial Centre El-Hamdania comme locomotives.
La première édition de ce salon qui se tient du 25 au 27 mai courant, a connu la participation d’une douzaine de pays africains comme le Kenya, le Cameroun le Mali ou encore Madagascar. Des pays en voie de développement offrant de réelles possibilités de partenariat gagnant gagnant, qui regrettent « l’absence de l’Algérie sur leurs sols en comparaison avec d’autres États du même continent ».
Organisé en parallèle avec le Forum africain d’investissement et du commerce, ces deux manifestations internationales interviennent quelques mois après la ratification par l’Algérie de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) et s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de ses dispositions. Cette zone franche entrée en vigueur au 1er janvier 2021 est considérée par l’Algérie comme le levier majeur du développement économique et du commerce, qui vise à quintupler sa valeur en deux ans. C’est dire tout simplement que l’Afrique est aujourd’hui au centre d’intérêt des nouvelles autorités de notre pays, notamment après les expériences de l’Accord d’association avec l’Europe.
La Zlecaf constitue un atout supplémentaire a considéré le secrétaire général du ministère du Commerce, Redouane Allili. À ce titre, il a déclaré : « nous œuvrons à la relance des Conseils d’hommes d’affaires avec l’ensemble des pays ciblés car c’est cette catégorie d’opérateurs qui sont à même d’identifier les véritables opportunités d’investissements et d’exportations sur le terrain ». « La balle est désormais dans le camp des opérateurs », a-t-il conclu.
Un point positif à retenir de ce salon, c’est la possibilité offerte aux Start-up et aux micro-entreprises de participer à l’exposition et surtout de faire la promotion de leurs produits et services en remplissant un simple formulaire.
Lyes Ayoub
