Les passionnés de la grande bleue n’écoutent qu’à leurs habitudes et leurs moyens de bord pour aller villégiaturer en groupe avec des amis ou en familles.
Cependant, le faire avec beaucoup de risques est l’œuvre de gens qui trouvent du plaisir à aller se camper dans de criques, abris de pêche et plages sauvages inaccessibles. Un charme paradisiaque, disent les uns, une occupation loin du remous et des vacarmes des plages qui affichent complet et qui égratignent leurs mœurs et leurs habitudes, pensent les autres. Ces jours-ci un grand débat est mené au niveau des localités côtières au sujet des plages inaccessibles et l’attrait qu’elles offrent à ce genre de visiteurs qui font fi à toutes les règles et les consignes montrant les dangers réels quant à ceux qui prennent des risques pour s’y rendre. « Il est aussi indéniable que le littoral temouchentois est truffé de belles petites plages qui sont restées à l’état naturel parce qu’oubliées des opérations d’aménagement, » disent des riverains desdits sites, attirés par le charme paradisiaque desdits criques. Ceux qui ont fait cette observation ne le cessent de la formuler depuis des lustres. On cite notamment ceux des communes d’Ouled Boudjemaa, Ouled El Kihel, Oulhaça, Terga…. Aujourd’hui, notent-ils, il n’est pas permis de laisser ces richesses naturelles désenclaver. officiellement interdites aux baignades et non concernées par les opérations d’aménagement qui touchent des sites autorisés pendant la saison touristique, ces plages, ça ne veut pas dire qu’elles sont en mal d’estivants. Bien au contraire elles sont aussi fréquentées que celles surveillées. Et si l’on se réfère aux statistiques de la Protection civile, en fin de saison, il est enregistré beaucoup de pertes humaines au niveau desdites criques et plages célestes non surveillées. Les habitants de la commune côtière, d’Ouled El Kihel, montent au créneau et interpellent les autorités locales. Ils ne comprennent pas pourquoi leur commune est la seule qui ne dispose pas d’accès aux plages qu’elle renferme et qui constituent des recettes pour l’APC. Aussi les rivages de celles-ci, longs de plusieurs dizaines de mètres riches en sable et bien confinés, restent toujours inaccessibles aux véhicules. Les habitants de cette commune de 5 500 âmes souhaitent voir les responsables des travaux publics réhabiliter une voie piétonne en route carrossable qui mène à une plage immédiate. La doléance est enregistrée, elle est bien exprimée et ceux concernés directement doivent donner réponses aux habitants desdites plages et autres à travers l’ensemble des localités côtières.
Boualem Belhadri