L’Algérien Mourad Mazar, qui avait occupé auparavant le poste de président de la Fédération internationale anticorruption sportive (FIACS), a été élu lundi dernier, nouveau président de l’Organisation mondiale de sécurité anticorruption (Omsac), à l’issue de l’Assemblée générale, tenue à Genève, en Suisse, a indiqué un communiqué de la cellule de communication de l’Organisation, repris par l’APS.
Selon la même source, un SG devrait être bientôt nommé, outre les répartitions des fonctions au sein du bureau exécutif de cette organisation qui devraient avoir lieu lors de la première réunion programmée fin mars prochain. De son côté, Mourad Mazar, a déclaré après son élection «que c’était un honneur pour lui et son pays, l’Algérie, d’être à la tête d’une telle mission, assurant qu’il sera «le président, au sein de cette organisation mondiale, de toutes et tous, dans un esprit de respect, d’écoute et de tolérance». Rappelant que la FIACS «dénonce et déplore l’instrumentalisation politique du sport» par la Confédération africaine de football (CAF) et le Maroc qui ont décidé «d’organiser le tournoi Futsal CAN-2020 à Laâyoune, ville du Sahara occidental, sous occupation marocaine, en violation du Droit international, avait indiqué la FIACS dans un communiqué, 22 janvier dernier, sanctionnant une réunion de son bureau exécutif tenue en Suisse. La FIACS, sous la présidence de Mourad Mazar avait appelé, à travers son communiqué que les objectifs assignés à la CAF, à savoir «être aux avants- postes des valeurs universelles et lutter contre toute forme de colonisation» a pointé du doigt accusateur la CAF qui s’est lancée à travers sa démarche en question à prôner «la division au sein de la famille de la Confédération africaine de football». La FIACS avait souligné par la même occasion qu’elle «s’oppose vigoureusement à une démarche qui ignore la légalité internationale et les résolutions onusiennes» relatives au règlement du conflit du Sahara occidental. La FIACS avait invité les organisations internationales, FIFA et CIO, «à prendre leurs responsabilités et intervenir auprès de la CAF et la Fédération royale marocaine de football (FRMF) avec fermeté».
Yousra Hamedi