Dans le cadre des efforts visant à promouvoir la digitalisation en Algérie, la réussite du secteur automobile du pays est tributaire de la qualité des mécanismes et outils de commercialisation, proposés par les marques étrangères de véhicules et les concessionnaires.
En effet, la force du secteur automobile algérien ne se reflète pas uniquement par le nombre de véhicules importés et produits au niveau national, mais également par l’innovation dans le processus de vente pour les professionnels et les particuliers. Dans ce contexte, Fiat Algérie s’est récemment démarqué par sa plateforme d’achat en ligne, révolutionnant l’achat de voitures en introduisant une plateforme d’achat en ligne, une révolution qui tend à simplifier l’expérience des clients. En effet, cette plateforme permet aux clients de choisir, commander et payer leur voiture en ligne, et leur donne la possibilité de sélectionner leur modèle préféré parmi une gamme de 200 voitures Fiat disponibles à la vente en ligne par semaine. Plus que ça encore, le site permet aux clients de personnaliser leur commande en choisissant le modèle, la couleur et en fournissant leurs informations personnelles et documents d’identité. A noter que dans ce cas-là, le paiement en ligne peut être effectué via différentes méthodes, y compris les cartes bancaires internationales ou les virements bancaires. En outre, les clients peuvent suivre chaque étape de leur achat directement depuis leur téléphone ou leur ordinateur. Concernant la livraison, elle est assurée par un concessionnaire Fiat désigné ou le concessionnaire le plus proche de leur domicile. Par ailleurs, il sied de préciser que ladite plateforme est opérationnelle depuis le 15 février dernier, et couvrira l’ensemble des modèles commercialisés par Fiat Algérie.
Installation d’usines automobiles en Algérie : 30 dossiers à l’étude
Invité du Forum du quotidien El Moudjahid, le 12 février dernier, le président du Secrétariat technique pour le suivi du dossier des véhicules au sein du ministère de l’industrie, Mokdad Aggoune, est revenu sur les modalités de l’obtention d’agrément pour l´exercice de l’activité de distribution. À ce sujet, il a indiqué que 80 autorisations préliminaires ont été accordées sur 127 dossiers recevables, éligibles par la commission technique d’examen des demandes d’importation et de construction de véhicules au sein du ministère de l’Industrie. Ainsi, au 11 janvier, 41 agréments ont été officiellement délivrés pour 12 marques, dont 8 sont asiatiques. Les marques japonaises Suzuki, et française Citroën, ont obtenu leur agrément, a précisé le responsable. Concernant les importations au titre de l’année 2023, Mokdad Aggoune a révélé qu’un quota d’importation totalisant 180 000 véhicules d’un montant 1,9 milliard de dollars a été attribué aux 24 importateurs pour effectuer des importations au cours du dernier trimestre 2023. Par ailleurs, le représentant du ministère a évoqué le dossier industrie, déclarant qu’il y avait un intérêt croissant pour l’installation d’usines automobiles en Algérie, avec 30 demandes reçues par le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique. Le président a mentionné, à ce titre, que l’usine du constructeur chinois Cherry sera bientôt installée dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj. En plus de cela, il y a d’autres projets en cours, tels que Jac à Ain Témouchent, Geely à Médéa et Hyundai à Oran.
Constructeurs
Stellantis va verser 1,9 milliard d’euros à ses salariés
Au titre des résultats 2023, Stellantis va reverser à chacun de ses salariés français entre 4 100 et 6 000 euros bruts et plus largement 1,9 milliard d’euros à ses équipes dans le monde. Carlos Tavares a remercié et félicité ses troupes. Les actionnaires recevront quant à eux 7,7 milliards d’euros, après un bénéfice net de 18,6 milliards d’euros sur l’exercice 2023. Entre les primes de participation et d’intéressement, cela représente un montant minimum de 4 100 euros brut pour chacun de ses salariés français, contre 4 300 en 2022, et un maximum de 6 000 euros, a précisé le directeur des ressources humaines du groupe, Xavier Chéreau, lors d’une conférence de presse. Ces éléments sont variables, selon les accords salariaux passés dans chaque pays et sur chaque site où opère Stellantis, précise aussi le constructeur. « Depuis sa création il y a à peine plus de trois ans, Stellantis a redistribué six milliards d’euros à ses collaborateurs au niveau international » indique également le groupe dans un communiqué. Cependant, l’effectif du groupe a fondu de 12 % en un an, passant de 272 000 à 242 000 salariés dans le monde fin 2023, soit 30 000 salariés de moins, selon les documents publiés par le groupe. La direction de Stellantis assure de son côté que la baisse des effectifs est plutôt de 5 % depuis la fusion en 2021, car « des efforts de productivité naturels ont été menés sur l’ensemble des pays », a souligné Xavier Chéreau. Le reste est lié à des « changements de périmètre », selon lui.