Accueil ACTUALITÉ NOUVEAUX VARIANTS DU COVID-19 : La communication ministérielle fait défaut

NOUVEAUX VARIANTS DU COVID-19 : La communication ministérielle fait défaut

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Alors que la tendance des contaminations au covid-19 est en baisse depuis plusieurs jours et a même chuté sous la barre des 100 cas, la propagation des nouveaux variants de la pandémie suscite toutefois de l’inquiétude. Le Professeur Mohamed Yousfi, a déploré, dans ce sens, le séquençage limité au niveau de l’Institut pasteur d’Algérie et le déficit d’information autour de ces nouveaux variants au niveau du ministère de la Santé. Yousfi, qui s’exprimait hier sur les ondes de la radio nationale chaîne III, a, en effet, fait état d’une déficience de communication autour de cette question, appelant à la nécessité à ce que les choses soient mises au clair afin de prendre les précautions nécessaires. « Quand on n’a pas l’information on ne peut pas orienter le PCR (et éventuellement le séquençage) quand il y a infection dans un quartier, dans une ville, dans une région », dira l’intervenant. De ce qui est de la nature de ces variants, le spécialiste admet que ces derniers ont globalement les mêmes symptômes et sont diffèrents uniquement sur le plan virulence et donc sévères en terme de dangérosité, ce qui rend le vaccin inefficace, a-t-il expliqué.   Dans ce sens, il estime que seul le test PCR est la méthode la plus fiable pour établir la positivité des cas. « Ce test ne permet pas seulement de dénombrer les infections mais établir aussi leur dangérosité. C’est pour cette raison qu’il faut élargir la pratique de ce moyen permettant de contrôler la circulation des virus parmi la population », recommande-t-il. Évoquant la situation sanitaire globale, Mohamed Yousfi la qualifie de rassurante, mais cela ne justifie pas, a-t-il souligné, le relâchement dans le respect des mesures barrières rappelant que les doses de vaccins disponibles sont très limitées. Il a appelé, à cet effet, au maintien de la vigilance expliquant que la pandémie est toujours là et le risque de rebond demeure permanent. Pour rappel, l’Institut Pasteur d’Algérie a affirmé, mardi dans un communiqué, avoir détecté 6 nouveaux cas confirmés du variant britannique (B.1.1.7) et  15 autres nigérians, de type B.1.525. L’IAP a souligné que le B.1.1.7  a été détecté chez 2 porteurs  à Alger, 2 autres à Blida, 1 à Tizi- Ouzou et 1 à Aïn Defla. Pour ce qui est du variant nigérian, l’Institut Pasteur d’Algérie a précisé qu’il s’agit de huit (8) cas de la wilaya d’Alger, dont deux (2) de la même famille, deux (2) cas de la wilaya de Ouargla (Hassi Messaoud), un (1) cas de la wilaya de Béjaïa, et quatre (4) cas de la wilaya d’Illizi (In Amenas). Par ailleurs, l’Algérie a enregistré, durant la même journée, 94 nouveaux cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 89 guérisons et 5 décès. L’on a fait état, en outre, de 9 patients en soins intensifs.
Ania Nch

POINT COVID-19
89 nouveaux cas, 84 guérisons et 3 décès
Quatre-vingt-neuf (89) cas confirmés de Coronavirus (Covid-19), 84 guérisons et 3 décès ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Algérie, a indiqué hier le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué. Le total des cas confirmés de coronavirus s’élève ainsi à 116 438 dont 89 nouveaux cas durant les dernières 24 heures et celui des décès à 3 069 cas alors que le nombre de patients guéris est passé à 81 065. Par ailleurs, 9 patients sont actuellement en soins intensifs, ajoute le communiqué. En outre, 26 wilayas n’ont recensé aucun cas durant les dernières 24 heures, 21 wilayas ont enregistré de 1 à 9 cas, alors qu’une seule wilaya a connu plus de 10 cas, précise-t-on de même source. Le ministère a rappelé que la situation épidémiologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et respect des règles d’hygiène et de distanciation physique, rappelant l’obligation du respect du confinement et du port du masque.
APS

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