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Nouveau centre de virologie et une usine de vaccins pour renforcer les capacités nationales : Mise en place d’un groupe de travail multisectoriel pour concrétiser le projet

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Le ministre de la Santé, Mohamed Seddik Aït Messaoudène, accompagné du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ouacim Kouidri, a présidé lundi la cérémonie d’installation d’un groupe de travail multisectoriel chargé du suivi du projet de création d’un Centre intégré de recherche en virologie et d’une usine nationale de production de vaccins. Cette initiative s’inscrit dans le cadre des orientations du président Abdelmadjid Tebboune visant à renforcer la souveraineté sanitaire et les capacités nationales en matière de recherche scientifique et d’industrie pharmaceutique. Elle répond aux instructions du Premier ministre et aux décisions de la réunion ministérielle conjointe du 18 octobre dernier. Il est à souligner que ce groupe est composé de 22 membres représentant les secteurs de la Défense nationale, de la Santé, de l’Industrie pharmaceutique, de l’Industrie, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que l’Agence nationale de sécurité sanitaire, il a pour mission de suivre ce projet national stratégique. L’objectif est de bâtir des capacités nationales avancées dans la recherche, le développement et la production de vaccins, afin de garantir l’autosuffisance nationale, de renforcer la résilience face aux futures épidémies et de promouvoir la place de l’Algérie sur la scène scientifique et sanitaire régionale et internationale.
Pour rappel, lors de la Foire de la production algérienne (FPA), le président Tebboune avait insisté sur le rôle stratégique de l’Algérie dans la production de vaccins, appelant à faire du pays un pôle continental capable de fournir l’Afrique en vaccins, notamment dans les secteurs où la production reste limitée. Il a souligné que l’autosuffisance vaccinale nationale est une nécessité pour renforcer la sécurité sanitaire et accompagner les pays africains dans la lutte contre les maladies, tout en valorisant la production nationale. Cette vision cadre parfaitement avec le projet du Centre de recherche en virologie et de l’usine de production de vaccins.

Un levier de souveraineté sanitaire
Dans son allocution, le ministre de la Santé a rappelé que le groupe de travail « assume une grande responsabilité nationale exigeant professionnalisme, rigueur et respect des standards scientifiques internationaux ».
Il a précisé que la mission du groupe ne se limite pas au suivi du projet, mais comprend également l’élaboration d’une stratégie scientifique intégrée, l’évaluation des ressources et l’unification des efforts entre les différents secteurs, conformément à la politique sanitaire et pharmaceutique nationale. Pour lui, « la réussite de ce groupe sera un indicateur réel de notre capacité à travailler en coordination intersectorielle et permettra de transformer les défis sanitaires en force motrice pour la science, l’industrie et l’économie nationale, tout en renforçant la sécurité sanitaire».

Anticiper les risques et développer l’expertise
De son côté, le ministre de l’Industrie pharmaceutique a qualifié ce projet de « stratégique », soulignant qu’il vise à renforcer le système de santé, anticiper les risques épidémiques et développer une expertise nationale de haut niveau.
Il a insisté sur l’importance de l’unification des compétences scientifiques, techniques et institutionnelles pour mettre en place une infrastructure moderne et sécurisée au service des citoyens. Selon lui, «la concrétisation de ces ambitions exige le respect des délais et l’adoption des plus hauts standards de qualité et de rigueur pour transformer ce projet en réalité tangible ».
Sarah O.

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