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NOUREDDINE BENBRAHAM, HIER, LORS DU FORUM DE LA SOCIÉTÉ CIVILE SUR L’AFRIQUE : « La vision du Président repose sur le bon voisinage »

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L’Algérie a abrité, hier, les travaux de la deuxième édition du forum de la société civile sur l’Afrique en action pour le développement sous le slogan « Défis communs, innovations locales, et solutions communes », avec la participation de Noureddine Benbraham, président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC) aux côtés de plusieurs délégations africaines.  
Dans son intervention, à l’occasion, le président de l’ONSC a appelé les participants à protéger le continent africain en relevant des défis aux niveaux politique et économique, assurant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a une vision africaine claire basée sur le bon voisinage et la consécration de programmes de partenariat.   « L’Afrique dispose d’un capital humain important qui a laissé son empreinte dans de nombreux pays à travers le monde » a-t-il ajouté par ailleurs. Dans le cadre de la coopération entre les pays de l’Afrique, l’intervenant a fait savoir que l’Association « Adhouaa » et la Banque « Essalem » vont signer un accord pour appuyer plusieurs projets dans le continent.  « Il doit y avoir une prise de conscience collective sur le continent africain sur la justice dans son sens économique, environnemental et politique », a-t-il insisté à l’occasion. L’Afrique dans son ensemble, tend aujourd’hui à construire son développement et son avenir sur trois piliers essentiels et indissociables à savoir l’État, l’entreprise et la société civile, seuls véritables vecteurs d’une croissance saine et durable. Les États africains sont appelés ainsi à se démocratiser davantage avec une administration efficace loin des pratiques bureaucratiques et de la corruption qui se dressent en obstacles contre tout développement. La création des richesses, et d’emplois  sont l’essence même de l’entreprise dans un monde à la fois plus compétitif et exigeant.  Quant à la société civile, à travers les institutions et les organisations qui la représentent, elle doit s’ériger en une force de propositions  non partisane qui peut avancer la démocratie d’opinion à côté de la démocratie représentative dans les critères du développement. Dans un monde unipolaire dominé par les Occidentaux qui exploitent les richesses du Continent sans presque aucune contrepartie, les pays africains se sont libérés du joug colonial pour se retrouver piégés sous le poids du néo-colonialisme dont ils essaient, à présent, de se débarrasser par des actions africaines communes basées sur la solidarité, la coopération dans divers domaines, le dialogue et la concertation sur toutes les questions de l’heure et l’avenir commun en tant qu’Africains.   En Algérie, à titre d’exemple, la société civile s’est offerte une place de choix à la lumière du renouvellement des structures nationales sur de nouvelles bases en rupture totale avec les anciennes pratiques. Bénéficiant  ainsi de toute l’aide nécessaire pour un fonctionnement idéal et d’un dispositif juridique adéquat pour l’exercice de ses missions, la société civile joue aujourd’hui le rôle de courroie de transmission entre la population et le pouvoir pour mieux cerner les préoccupations et répondre par la suite aux attentes des citoyens à travers le dialogue et la concertation. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a donné, à cet effet, des instructions pour l’ouverture de canaux de dialogue entre les représentants de la société civile et les walis de la République, dans le but de participer à la gestion de la chose publique. Le 23 décembre dernier, un Forum national de la société civile, pour le dialogue, la citoyenneté et le développement a été tenu à Alger sous le haut patronage du président Tebboune dans l’objectif d’ouvrir la voie au dialogue direct entre la société civile, le gouvernement et le secteur économique, et ce avec la participation d’associations, d’opérateurs économiques et d’experts. Les principaux axes abordés lors de ce forum portent sur le dialogue comme outil de citoyenneté efficace, le rôle de la société civile dans l’accompagnement de la transformation numérique pour réaliser le développement durable, la responsabilité sociale des entreprises économiques dans le soutien de la société civile,  ainsi que le cadre juridique de la société civile. L’ONSC a tenu également des rencontres à travers 58 wilayas pour aborder les principales préoccupations des citoyens, à l’instar de l’habitat, du transport, de l’éducation et de la protection des jeunes contre les stupéfiants. Les responsables politiques jouent ainsi un rôle central dans la compréhension de la réalité. Les associations s’attellent, de leur côté, à peser davantage dans le débat public  afin de permettre aux plus précaires de faire entendre leur voix pour ne pas se faire oublier ou marginaliser.
Brahim O.

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