Réduite pour juste servir d’allégeance au pouvoir de l’époque et marginalisée des années durant, la société civile connait désormais une nouvelle ère sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui s’est engagé après son élection à la tête de l’État à lui accorder un rôle « actif » et à faire entendre sa voix pour devenir une partie de l’État et servir de passerelle entre la société et l’administration.
Le chef de l’État, toujours disposé au dialogue et à la concertation que ce soit avec les partis politiques ou la société civile et toutes les forces vives du pays a reçu, dans ce sens, dimanche, au palais d’El Mouradia, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, et des membres de son bureau dans une rencontre qui s’inscrit dans le cadre du « suivi et de l’évaluation des activités de cette instance et l’écoute des propositions et des avis ayant trait aux missions confiées à l’ONSC ». L’audience, a eu lieu en présence du directeur de cabinet à la Présidence, Mohamed Ennadir Larbaoui, et du Conseiller du président de la République chargé des Affaires juridiques et judiciaires, Boualem Boualem.
À sa sortie de cette entrevue, le président de l’ONSC a indiqué que l’Observatoire qu’il dirige a tout le soutien du président Tebboune. Un soutien, dit-il, qui devrait se renforcer à l’avenir à travers des décisions à même de pousser davantage le rôle et la disponibilité de cette institution consultative, affirmant que la rencontre s’est focalisée sur la nécessité de consolider le rôle de la société civile en tant que partenaire important dans la gouvernance rationnelle. La rencontre, ajoute Benbraham, s’est axée sur l’examen des mécanismes d’autonomisation juridiques permettant le renforcement du rôle de la société civile, qualifiant l’orientation du président de la République à l’égard de la société civile « de feuille de route renforçant son rôle, que ce soit sur le plan juridique ou dans le traitement quotidien avec les administrations locales et centrales ».
Les questions régionales et internationales qui ne sont pas sans conséquence sur l’Algérie ainsi que sur toute la région ont également été abordées lors de cette rencontre, outre les préoccupations de la population et de la société civile. À noter que l’ONSC œuvre, à travers la tenue d’une série de rencontres avec la société civile, à faire de cette organisation une force de proposition dans l’élaboration des politiques publiques.
Brahim O.