Les éléments du service de recherche et d’investigation du groupement territorial de la Gendarmerie nationale de M’sila ont traité une affaire de corruption liée à l’importation de maïs destiné à l’alimentation de bétail impliquant neuf (9) cadres et fonctionnaires de directions exécutives de wilaya et des gestionnaires d’une société d’importation, a-t-on indiqué jeudi dans un communiqué de la cellule de communication de ce corps constitué. Le communiqué a précisé que suite à des investigations à propos de transactions suspectes dans cette affaire, les mis en cause ont été accusés d' »abus de fonction violant les lois et règlements, dilapidation et détournement de fonds et biens publics, exonération et abaissement illégaux de taxes et droits, spéculation illégale sur la matière de maïs, détournement d’une marchandise de sa destination privilégiée, revente en l’état de matières premières acquises en vue de sa transformation et déstabilisation du marché ». A ces accusations, s’ajoutent, selon le communiqué, celles d' »établissements de fausses factures, de pratiques commerciales frauduleuses, de passation de transactions commerciales en dehors des cercles légaux de distribution, d’exploitation d’un établissement classé sans autorisation de l’autorité compétente, de défaut de certificat d’agrément vétérinaire et de défaut d’assurance contre les risques majeurs ». Après la présentation des suspects devant le procureur de la République près le tribunal de M’sila, le dossier a été différé devant le juge instructeur qui a ordonné de placer en détention préventive deux personnes dont le chef de l’inspection territoriale du commerce de la daïra de Magra et un homme d’affaires gestionnaire d’une société d’importation d’aliments de bétail, tandis que sept autres ont été mis sous contrôle judiciaire dont trois cadres des directions du commerce et des impôts et quatre gestionnaires, selon le même document.
Démantèlement d’un réseau criminel spécialisé dans la falsification de la monnaie nationale et l’escroquerie sur les réseaux sociaux à Sétif
La brigade de lutte contre la cybercriminalité de la Sûreté de la wilaya de Sétif a démantelé, le weekend dernier, un réseau criminel spécialisé dans la falsification de la monnaie nationale et l’escroquerie sur les réseaux sociaux, avec la saisie de sommes d’argent, a indiqué, jeudi, un communiqué des services de la Sûreté nationale. « Dans le cadre de la lutte contre les crimes portant atteinte à l’économie nationale, la brigade de lutte contre la cybercriminalité du service de wilaya de la Police judiciaire de la Sûreté de la wilaya de Sétif, a démantelé, le weekend dernier, un réseau criminel organisé, composé de six (6) individus dont deux (2) femmes, spécialisé dans la falsification de la monnaie nationale et l’escroquerie sur les réseaux sociaux », précise la même source. Les investigations menées par les enquêteurs de la même brigade et qui se sont déclenchées suite à une plainte déposée par une personne qui avait reçu « une somme d’argent falsifiée par deux jeunes femmes auxquelles il a vendu un Smartphone », ont permis d' »identifier les deux jeunes femmes qui arnaquaient les victimes via les réseaux sociaux en achetant des Smartphones en échange de faux billets ». L’opération, effectuée sous la supervision du parquet compétent, s’est également soldée par « l’arrestation de quatre (4) complices et la saisie d’une somme de 4728000.00 DA de billets de 1000 DA et de 2000 DA en sus d’une somme de 340000.00 DA issue des revenues des crimes outre des équipements et des outils utilisés dans la photographie, le découpage et l’impression de faux billets ». Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Sétif pour « constitution d’une association de malfaiteurs visant à porter atteinte à l’économie nationale et falsification de monnaie ayant cours légal », selon la même source.
66 morts et 250 blessés sur les routes en une semaine
Les services de la Gendarmerie nationale (GN) ont enregistré, au niveau de leurs territoires de compétence, 66 morts et 250 blessés dans 144 accidents corporels de la route survenus au courant de cette semaine. Dans une déclaration à l’APS, jeudi, le chargé de communication au Centre d’information et de coordination routière du Commandement de la Gendarmerie nationale, le Sergent-chef Abdelhamid Amrani, a indiqué que le facteur humain demeurait « la principale cause de ces accidents », en raison du non-respect du code de la route, précisant que les conducteurs étaient à l’origine de 118 accidents, dont 15 à cause de la conduite à gauche, 14 engendrés par l’inattention du conducteur et 32 dus à l’excès de vitesse, tandis que les piétons ont causé 14 accidents. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Bouira (13 accidents), suivie des wilayas de Constantine (10), Tizi-Ouzou et Oran (9 chacune) et Mila (7), a-t-il fait savoir. Par rapport à la semaine dernière, le bilan fait ressortir une hausse du nombre d’accidents (+14), de morts (+23) et de blessés (+31), selon le même responsable. Par ailleurs, le Sergent-chef Amrani a fait part du lancement par le Commandement de la Gendarmerie nationale, d’une campagne de sensibilisation à l’occasion de la rentrée sociale et scolaire, à partir de jeudi jusqu’au 3 octobre prochain. Cette campagne sera lancée sous le slogan « Prudence sur la route, sécurité pour tous » en vue de sensibiliser aux accidents de la route et à leur impact sur la sécurité routière.
Décès du moudjahid Ahmed Ben Ali Cherif à l’âge de 98 an
Le moudjahid Ahmed Ben Ali Cherif, l’un des premiers fondateurs de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN) et son premier directeur général, est décédé à l’âge de 98 ans, a-t-on appris, jeudi, auprès du ministère des Moudjahidine et des Ayants droit. Le défunt a rejoint les rangs de la Révolution de libération en 1956, militant et combattant pour la liberté et l’indépendance aux côtés de ses frères moudjahidine. Après l’indépendance, feu Ahmed Ben Ali Cherif a poursuivi son parcours au service du pays. Il fut l’un des premiers fondateurs de la CNAN et son premier directeur général. Il a également assumé plusieurs postes de responsabilité au sein de Sonatrach. En cette douloureuse épreuve, le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga a présenté ses sincères condoléances à la famille du défunt et à ses compagnons d’armes, les assurant de sa profonde compassion, priant Allah Tout-Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de prêter à sa famille et proches patience et réconfort.
Alger : arrestation d’un chauffeur de camion ayant déversé de la terre sur la voie publique
La brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Saoula (Alger) a procédé à l’arrestation d’une personne ayant déversé de la terre dans des lieux non autorisés mettant, ainsi la vie d’autrui, en danger, a indiqué, jeudi, un communiqué de ce corps de sécurité. « Dans le cadre de la protection des usagers de la route et de la lutte contre l’insécurité routière, la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de Saoula a arrêté un chauffeur de camion pour mise en danger de la vie d’autrui, après avoir commis le délit de déversement de terres dans des lieux non autorisés », a précisé la même source. L’opération a été menée suite à « une appel téléphonique reçu via le numéro vert 10-55 par le centre opérationnel du groupement pour signaler un chauffeur de camion qui déverse des ordures, à savoir des terres au niveau de la route de wilaya n 114 reliant la commune de Saoula et le quartier de Baba Ali obstruant ainsi la circulation routière et mettant en danger la vie d’autrui », a ajouté la même source, rappelant que « la vidéo consignant cet incident a été relayée sur les réseaux sociaux ». « L’enquête diligentée par la brigade territoriale et l’exploitation du système de surveillance vidéo relevant du groupement territorial de la Gendarmerie nationale d’Alger a permis d’arrêter le mis en cause dans un temps record et de mettre le camion en fourrière », lit-on dans le communiqué. Après parachèvement des procédures juridiques, « le mis en cause sera présenté devant les juridictions compétentes », a conclu la même source.