L’ancienne star du football tunisien, Nabil Maâloul, actuellement sélectionneur de la Syrie, n’a pas tari d’éloges sur l’entraîeur national, Djamel Belmadi, qui, il y a de cela une année, a réussi à offrir à l’Algérie sa deuxième coupe d’Afrique des nations.
«C’est un coach qui a donné un véritable plus pour l’équipe algérienne. Personne ne donnait pourtant cher à cette sélection avant la précédente CAN, mais Belmadi, lui, y a cru, et est parvenu à relever le défi», estime l’ancien international tunisien qui connait assez bien Belmadi pour l’avoir côtoyé au Qatar.
Invité à choisir entre Riyad Mahrez et l’Egyptien, Mohamed Salah, le sélectionneur de la Syrie a estimé qu’il n y a pas lieu de faire une comparaison entre les deux stars, estimant au passage que Mohamed Salah a atteint un niveau mondial dès lors qu’il a réussi à contribuer dans le sacre européen de son club Liverpool la saison passée quand les Anglais ont décroché la Ligue des champions européenne.
Le même technicien a également vanté le défenseur algérien, Bedrane, qui évolue actuellement à l’ES Tunis, le club où Maâloul a effectué l’essentiel de sa carrière comme joueur, soulignant que l’absence de l’ex-défenseur central de l’ES Sétif lors des quarts de finale de la Ligue des champions africaine a joué un mauvais tour à son équipe. Cette dernière, détentrice du trophée lors des deux précédentes éditions, a quitté l’épreuve sans gloire. Aux yeux de l’ancien milieu de terrain des ‘’Aigles de Carthage’’ aussi, l’arrivée massive des joueurs nord-africains en championnat tunisien, notamment les Algériens, car ils ne sont plus considérés comme étrangers par la fédération locale, a plutôt porté préjudice à la sélection tunisienne. «La Fédération tunisienne est en train de porter atteinte à la sélection en ouvrant les portes du championnat aux joueurs nord-africains sans limite aucune. Une telle politique a encouragé les clubs à miser essentiellement sur les joueurs algériens en particulier privant les footballeurs tunisiens de s’y exprimer beaucoup plus, et tout cela s’est répercuté négativement sur la sélection nationale», a-t-il regretté. Par ailleurs, et ayant longtemps travaillé au Qatar, Maâloul s’est montré confiant quant aux capacités de ce pays d’organiser un Mondial de haut niveau lors de l’édition de 2022.
«Je peux même vous surprendre en déclarant que le Qatar est capable d’accueillir le Mondial dès demain. Ce pays est déjà fin prêt pour la compétition, et personnellement je suis persuadé que le Qatar nous offrira une édition de premier ordre, à même de représenter dignement le monde arabe», a-t-il assuré.
Hakum S.
