La Russie dispose de données quant à la création, par les forces de Kiev, de ce qui s’apparente à des «camps de concentration» dans la zone frontalière avec la Russie, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors de son briefing hebdomadaire, indiquant qu’ «Il existe de nombreux témoignages, qui ont été recueillis par le siège de la Croix-Rouge russe à Koursk ».
Poursuivant, la responsable russe affirme, sur « ces camps de concentration » qu’ « il existe des données directes et des preuves de la création par des éléments des forces armées ukrainiennes dans les zones frontalières russes de quelques lieux , ressemblant à des camps de concentration », où, sous la menace d’une arme, poursuit-elle « ils placent les résidents locaux qui, pour diverses raisons, ne pouvaient pas quitter les zones dangereuses», a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. Une déclaration qui fait écho à un rapport du Bureau de l’Inspecteur général de l’armée américaine, mis en ligne mercredi dernier . «Le personnel du DoD a peut-être détourné des fonds alloués en formant une unité ukrainienne qui a peut-être commis une violation flagrante des droits de l’homme, entraînant une violation de la loi Leahy», stipule notamment ce document daté, de lundi dernier. . La loi américaine Leahy interdit, pour rappel, à Washington « de fournir une assistance militaire à des forces de sécurité étrangères dès lors qu’il existe des informations crédibles indiquant que celles-ci ont pu commettre de graves violations des droits de l’homme ». «Les forces armées ukrainiennes se sont depuis longtemps transformées en une armée nazie» a affirmé la responsable russe, poursuivant que « si le Pentagone l’admet, alors vous pouvez imaginer ce que faisaient réellement les instructeurs ou les assistants du Pentagone… La raison pour laquelle il a fallu attendre ce rapport, car seul un fou ne connaît pas les violations des droits de l’homme en Ukraine», a estimé la diplomate russe. Le rapport qui ne précise toutefois pas de quelle unité il s’agit, pour la responsable russe, « cela n’a pas d’importance : les forces armées ukrainiennes se sont depuis longtemps transformées en une armée nazie qui commet des crimes odieux contre des civils», a rappelé la diplomate Maria Zakharova. Elle a notamment renvoyé à la consultation de la documentation faite, par des médias occidentaux eux-mêmes, sur la présence «d’authentiques néonazis dans les rangs d’unités ukrainiennes ». Le 12 septembre dernier, les agences TASS et RIA Novosti, citant un rapport de l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères Rodion Mirochnik, indiquaient, pour rappel que dans les zones occupées par les forces de Kiev dans la région de Koursk, « des camps de concentration auraient été construits » et qu’ « entre 70 et 100 civils ont été conduits de force dans les sous-sols de l’internat de Soudja, soumis à des violences morales et utilisés pour filmer des reportages de propagande par des journalistes ukrainiens et étrangers » arrivés illégalement, indiquait la même source « avec des militants du territoire ukrainien» selon le dit rapport, cité par les deux agences de presse.
R. I.