Nommé dimanche par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la tête du ministère de la Communication, Mohamed Laâgab, a prononcé, hier, ses premiers mots, lors d’une cérémonie couronnant son installation présidée par le Premier ministre, Aïmène Benabderrahmane. Dans son allocution lors de la cérémonie d’installation qui s’est déroulée en présence de cadres centraux du ministère et de directeurs des établissements médiatiques nationaux, le successeur de Mohamed Bouslimani, limogé de son poste le 20 juin 2023, a, d’emblée, souhaité être à la hauteur de la confiance placée en lui par le président Abdelmadjid Tebboune. Ainsi, en le nommant à la tête du ministère de la Communication, le chef de l’État attend à ce qu’il donne un nouvel élan aux réformes dans le secteur à travers la foultitude des textes de loi qui restent à examiner avant adoption. Pour ce faire, Laagab a appelé tous les acteurs concernés parmi les cadres du ministère, les directeurs des établissements publics et privés et les journalistes, à « œuvrer, main dans la main, à promouvoir ce secteur sensible ». Après avoir salué les efforts et les réalisations accomplis par ses prédécesseurs à la tête de ce département, à savoir le nouveau système législatif mis en place comme la loi organique relative à l’information, amendée récemment, Laâgab a insisté sur l’importance de poursuivre le parachèvement du cadre de loi, à travers l’adoption des textes relatifs à l’activité audiovisuelle et de la loi sur la presse écrite et électronique, pour entamer ensuite « l’édification des institutions encadrant le secteur, et à leur tête, l’autorité de régulation de la presse écrite et de la presse électronique, puis l’installation du conseil d’éthique et de déontologie de la profession ». Enfin, le ministre de la Communication s’est dit également convaincu que « grâce à la confiance » placée en lui par le Président de la République et au « soutien qu’il a reçu » du Premier ministre et des composantes du secteur, « le défi sera relevé et les objectifs tracés seront concrétisés ».
F. G.