Le ministère de l’Industrie aspire à développer le tissu industriel et à moderniser la base de production, à travers la mise en œuvre d’un programme global qui permette de développer l’infrastructure de base, de renforcer l’innovation ainsi que la compétitivité des entreprises industrielles et des laboratoires nationaux, a indiqué le ministre du secteur, Yahia Bachir.
En effet, Bachir a fait part de cette démarche en présentant un exposé devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance présidée par M. Mohamed Benhachem, président de la commission, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Nadjiba Djilali, dans le cadre de l’examen des dispositions du projet de loi de finances (PLF) 2026. Selon le ministre, «le ministère de l’Industrie œuvre, dans le cadre d’une vision globale, à renforcer la compétitivité des entreprises industrielles et des laboratoires nationaux, à travers le développement des activités de normalisation, d’accréditation et d’évaluation de la conformité, conformément aux normes internationales». À cet effet, il a indiqué que «le travail est en cours pour mettre en place les fiches techniques des produits et opérations industrielles, en coordination avec les secteurs concernés», précisant que «cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle approche visant à construire une industrie nationale durable, reposant sur la qualité, l’innovation et le partenariat». M. Bachir a, en outre, affirmé que son département ministériel s’employait à «améliorer le cadre législatif et réglementaire qui régit l’innovation et la propriété industrielle, avec la promotion du système national de transformation technologique». À ce propos, il a rappelé que «le ministère tend à définir les activités industrielles à haut potentiel d’innovation et à soutenir les start-up dans les domaines de la technologie et de l’industrie high-tech, à travers des programmes incitatifs, en encourageant la coopération avec les universités et les centres de recherche»
Valoriser nos compétences et développer le savoir-faire
M. Bachir a également insisté sur «l’importance de valoriser les compétences nationales et de développer le savoir-faire spécialisé, notamment dans les domaines de l’économie circulaire, verte et numérique».
Le ministère s’emploie, par ailleurs, à mettre en œuvre des programmes qui visent à «protéger et à renforcer les capacités productives, en encourageant la création de réseaux industriels entre les entreprises et les groupes professionnels, pour renforcer l’intégration entre les filières». Dans ce cadre, le ministre a estimé que «le développement de la sous-traitance et de l’intégration industrielle représentait une priorité fondamentale, précisant que des programmes et des plans d’action seront mis en œuvre, afin de renforcer l’intégration nationale, outre l’élaboration d’une feuille de route nationale pour les activités de sous-traitance et l’échange d’informations entre les acteurs».
Renforcer la disponibilité foncière
Abordant le dossier du foncier industriel, il a souligné que «les efforts se poursuivaient pour accroître la disponibilité foncière et développer les zones d’activités ainsi que les zones industrielles, à travers la coordination avec les différentes instances concernées», faisant savoir que «le travail est en cours pour parachever les opérations d’aménagement et de raccordement aux divers réseaux, tout en améliorant les mécanismes de gestion, en exploitant ces régions et en constituant des bases de données nationales actualisées sur le foncier industriel». Pour ce qui est de la modernisation des petites et moyennes entreprises (PME), le ministre a souligné que «le secteur poursuivait la mise en œuvre des programmes visant à renforcer la compétitivité de ces entreprises et à les adapter aux mutations technologiques, particulièrement dans les domaines de l’économie verte et numérique».
« Plus de 88 % des allocations vont à l’investissement»
S’agissant du nouveau PLF, le ministre a fait observer que «la majeure partie du budget du secteur de l’Industrie pour l’exercice 2026 sera consacrée au parachèvement des projets en cours», précisant que «plus de 88 % des allocations sont destinées à l’investissement». Entre autres projets à réaliser, Yahia Bachir a cité «la Maison de la qualité », qui sera financée, en partie, par l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI)».Pour ce qui est des réformes fiscales liées au secteur, le ministre a précisé que «les dispositions proposées visent à encourager les activités économiques à dimension sociale et de développement », a-t-il conclu.
L. Zeggane
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