Le chroniqueur et éditorialiste algérien de la chaîne internationale AL24 News, Mehdi Ghezzar a été arrêté près de son domicile, mardi à Paris, par la police française, indique une dépêche de l’APS.
Selon les éléments rapportés par l’agence, les forces de sécurité lui ont signifié qu’il était inscrit au fichier « S » ainsi qu’au fichier des personnes recherchées. Ridicule comme alibi justifiant une interpellation qui prend tout l’air d’un délit de faciès ou d’une chasse aux sorcières orchestrées par la France qui continue de se courber devant les lignes conductrices d’une droite xénophobe et raciste incarnée par Le Pen, Zemmour en encore Retailleau. Mehdi Ghezzar qui est un entrepreneur bien installé en France et qui est à la tête d’une quinzaine d’entreprises légalement inscrites au registre de commerce français est devenu, comme par magie, un homme affublé de la mention fiché S, réservé aux grands délinquants, aux terroristes, aux évadés de prison, aux individus interdits de quitter le territoire français, et aux mineurs en état de fugue comme le mentionne, le préambule de la loi instituant en 1969, la création de cette classification mise en place par la police française. Mais ce que ne pourront pas reconnaitre ceux qui ont ordonné cette interpellation est le fait qu’elle est motivée par ses positions de soutien à Ghaza et la Palestine, publiquement exprimées en sa qualité d’ancien chroniqueur de l’émission « Les Grandes Gueules », de la chaine de télévision RMC et qui lui avaient valu son licenciement par la direction de ce média qui s’était même fendu d’un commentaire pour se désolidariser des propos balancés sur l’antenne par Ghezzar. C’est une attaque contre un soutien d’une cause juste que la France de Macron continue d’ignorer en se montrant le complice d’actes génocidaires commis par l’armée israélienne. C’est un acte qui porte un sérieux coup à la liberté d’expression et de ton derrière laquelle se cachent tous ceux qui se découvrent aujourd’hui islamophobes et soutien des sionistes au nom d’un antisémitisme réduit à son expression la plus ridicule. En fait, Mehdi Ghezzar a constaté, depuis plusieurs mois, »être systématiquement retenu » lors de ses passages (entrées et sorties) dans les aéroports français, dans un climat d’hostilité qui ne cesse de s’alourdir. »Sans aucune raison, c’est de l’intimidation », déplore-t-il. Il s’agit ni plus ni moins d’une forme de persécution à laquelle se livre la police française qui est loin d’être un outil d’autorité publique dans un pays qui se dit berceau des droits humains. La police française qui est accusée de répression féroce et d’usage disproportionnée de la force par les activistes du mouvement des gilets jaunes. Qui fait l’objet de plaintes devant les juridictions de l’UE pour ses nombreuses atteintes aux droits de l’Homme et ses nombreuses bavures continue d’agir selon le mode opératoire susurré par Retailleau et son chef de gouvernement François Bayrou chassé du pouvoir par un vote de confiance de l’assemblée.Les mécanismes racistes et surtout xénophobes continuent de servir de principes d’actions de la police qui découvre qu’un entrepreneur, légalement installé en France, qui paie ses impôts, qui crée de la richesse et de l’emploi par ces temps de crise que vit le pays de la Marianne est un élément dangereux dont le nom figure en bonne place dans le fichier S. Quelle honte et quelle posture ridicule…
Slimane B.














































