Des dispositions ont été prises à Médéa pour faciliter l’accès des céréaliculteurs aux semences et engrais et garantir la réussite de la campagne labours-semailles de la saison agricole 2024/2025, a indiqué lundi, un responsable à la coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) de Berrouaghia.
En plus de l’ouverture du guichet unique dès le mois d’août, afin de permettre aux céréaliculteurs de s’approvisionner en semences et en engrais, les agriculteurs dépourvus d’actes de propriété de terrain agricole ont la possibilité désormais de bénéficier du crédit « Rfig » et pouvoir, ainsi, financer le travail de leur terre, a fait savoir le directeur de la CCLS, Walid Benattalah, en marge du lancement de la campagne labours-semailles à partir de la commune de Sidi-Naâmane, à l’est de Médéa. « Pour avoir accès à ce type de financement, il est exigé une simple fiche signalétique établie par la chambre de l’agriculture sur la base d’un procès-verbal de constat élaboré par la subdivision agricole que le concerné va déposer auprès du guichet unique de la coopérative et se faire livrer la quantité de semences ou d’engrais dont il a besoin », a-t-il expliqué. « Cette mesure permet de prendre en charge une partie des frais de financement des labours-semailles, en particulier pour les agriculteurs qui ont quelques difficultés de trésorerie et peinent à se lancer sur le terrain », a ajouté Benattalah. Le directeur de la CCLS a révélé, la mise à la disposition des céréaliculteurs de 192 mille qx de semences et 13 mille qx d’engrais, en plus de la mobilisation de plus de 2.250 tracteurs et 180 semoirs. La direction des services agricoles (DSA) s’est fixée comme objectif d’emblaver une superficie de 130 milles hectares, dont 100 milles hectares réservés à la culture de blé dur, selon les chiffres communiqués par le DSA par intérim, Rachid Kermezli. Une superficie de 3.032 hectares est consacrée en outre à la culture des légumineuses, avec la réservation de 1.382 hectares pour le pois-chiche, 1.200 hectares aux fèves, 350 autres hectares pour la culture des lentilles et le reste, soit 100 hectares, pour les petit-pois, a souligné le DSA.